La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello

Lettre 804 8 1 que l ui quand j 'entrei dans la chancelerié et feu Monsieur v [ot]re pere7 eut la bonté de me doner l ui mesme des exemples. Je n 'imitois pas /[f' 1 v] mal sa main, mais je ne peins plus rien qui vaille8. La vieil lesse affoiblit ma main, aussi bien que mon esprit. Elle ne me laisse de vigueur que pour vous assürer que je suis, avec mille respects, M onsieur, " la sur vo; " + la Dam+; ,. prendre sur +')+ votre tres humble, tres obeissant, et tres obligé serviteur D. Al bert E. D' Aoste 6 Bailly même, dans plusieurs de ses lettres (cf par exemple la lett. 646, Con'. VIII) af­ firme avoir été 'secretairc ' au service des ducs Charles-Emmanuel I"' et Victor-Amédée le'. Malheureusement il n ' y a pas d'attestations certaines du fait qu'il avait été pourvu de cette charge, sinon un mandat de paiement, signé de Charles-Emmanuel I"' et daté du 29 janvier 1 629. Cf. J.-M. A L R I N I , op. cil. , p. 8: G. MOMllELLO, Lajeunesse .. . , cit., pp. 33-34. 7 Jean Carron. En 1 595, il avait été nommé secrétaire de la chancellerie. Secrétaire de S.A. depuis 1 603, en 1 6 l 0 i 1 devint conseil Ier, secrétaire d' É tat et des finances. Par lettres pa­ tentes du 25 avril 1 6 1 9, i l reçut la charge de secrétaire de l 'Ordre de I 'Annonciade et celle de maître auditeur de la chambre. Grâce à ses capacités i l fut nommé comte de Buttiglière et successivement marquis de Saint-Thomas. Il avait épousé en premières noces Marie­ Catherine, fi Ile et héritière de Jean-Antoine du Marché, veuve d'A lphonse Delgado; en deuxième noces il se maria avec Antonia Francesca Dumanié, fil l e de Léonard, seigneur de Bozel et à la mort de cette dernière il épousa Marie Tonda, en 1 63 l . A. MANNO, Il pa­ triziato . . . , cit., t. I V, pp. 1 0 1 - 1 02 . x S u r l ' activité d e portraitiste de Bail ly voir A . AMATUZZI, «Un evesque qui s 'amuse/aire la cour aux muse.1· »: Monseigneur Baillv portraitiste, a11. cité. Toutefois, à l ' époque le verbe peindre pouvait faire allusion à l 'écriture. Il se peut donc qu'il s'excuse ici de sa mauvaise écriture. Cf. TLFi, ad vocem.

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