La correspondance d'Albert Bailly Volume X Années 1677-1688 publiée sous la direction de Gianni Mombello

82 Correspondance d '.11 . Bai/Ir - 16 77-1688 Lettre 805 A.S.T. , Corte, Lettere Vescovi, m. 2 1 , fasc. 1 , lett. 65 Destinataire: Lieu et date d 'envoi: Support: A utres mentions: Monsieur 1 , Gu i l laume-Françoi s Carron Aoste, l "' septembre 1 677 un bifeui ll et (tu2v blanc) tu2v, autre main: premier septembre l 677. Mons. l ' Evesque d ' Aouste. D' Aoste ce p[rem ier] de sept[em] bre 1 677 J 'ai bien de l a joye de voir, ce me semble, revenir, quoique de loin, cette pre­ miere et precieuse amitié dont vous m 'aviez honoré et que mes pechés m 'ont fait perdre2. La charité que vous avez, Monsieur, de me conse i ller de polir mon discours, marque l 'aparence de ce retour tant desi ré d ' une persone qui etablissoit son bon :heur dans les avantages que je trouvois en la possession de cette chere d i l ection. J 'esseie \deja/" de cultiver ces heureux commencements de bontés par les respectueuses soumi ssions avec lesquel les je reçoi s votre salutaire conse i l et particul ierement par les soins que je vais /[r'2r] prendre0 de retoucher mon ouvrage. Il est vrai, Monsieur, que je ne changerei pas le s ujet qui, m ' aiant eté doné par M . R. inspirée de vous, me doit estre sacré, mais j e l u i donerei une autre forme e t un nouveau tour3, qu i pourra l e rendre moins 1 Sur la transcription de cette lettre par G ianni Mornbello voir le paragraphe 2 des critères d'édition. 2 Notre prélat fait souvent al lusion à cette dispute. Les raisons qui avaient causé un refroi­ dissement de l ' amitié de Bail ly et Saint-Thomas vers 1 650 demeurent encore aujourd 'hui obscures. Cf. G . MOMBELLO, Une lettre inédite ... , cit. , p. 1 9, n . 38; Io. Lajeunesse d 'An­ toine-Philibert, c it. , p. 3 5 ; Corr. /, p. 34, n. 1 et p. 95, note 7 ; Con'. Il, lett. 1 1 9, 20 1 , 203, 206 et sqq.; Con'. Vill, lett. 548, n. 7. 3 D'après la co1Tespondance de notre prélat, nous savons qu' i l dut y avoir plusieurs rédac­ tions successives de son d iscours pour l 'Académie. U ne première remonterait aux mois de j uin-juillet 1 677, tandis qu'une seconde, modifiée et datée du mois d'octobre fut apportée à Turin, une troisième correspondrait à son exposition orale, une autre rédaction fut pré­ parée pour être envoyée à l ' Académie Française et enfin il rédigea celle que nous connais­ sons aujourd'hui grâce aux études de Gianni Mombello. Cf. G. MOMRELLO, Le discours prononcé par Mgr Albert Bailly, cit., pp. 336-34 1 .

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