La messe au Mont Blanc

9- qué p.ar la science m"oderne : On sait qu'à chaque respiration on introduit dans l'estomac d e 1'.oxygène, l eq uel, entrant en combustion a vec le carbone, est r ejeté changé en acide carbonique qui est u~ poison. Or, lorsqu'on marche dans les hautes montagnes, il s e fait dans l'estomac une plus grande combustion, t a nt pour mettre la temp,érature de notre corps en h a rmonie avec l'ambiant, que pour produire les forces nécessaires ~ l'ascension . . Cette combustion e xagérée produit une quantité telle d'acide carboni– que, qu'elle ne peut plus ètre cor:hplètement exhalée par -l'appa_reil pulmonaire. Il résulte de là que le sang ·est saturé ou emp9isonné d'acide carboniquè. ' Le mal de montagne diminue si l'on ralentit l'ascen– sion, et disparait mème complè.~ement si l'on prend un repos plus ou nioins long, c'est-·à-dire propor- 6onné à l'iq.tensité du mal. Les principa.ux synipto-. mes du mal de montagne sorit des maux de tète,_ v ertiges, nausées_, vomissemeilts, hémorragies .... Après certe c x:plication que v ous mettrez plus de temps à lire que je n'en ai mis à payer tribut à la" nature , nous parcourons sans nous arreter la dis– tance q .ui nous sépare de la pointe. Le ·dernier trajet d'une centaine de pas est à peu près plan. Ali bout se trouve 'la caba1:1e J anssen à moitié enfoncée dans la neige. Nous sautons sur le toit de cette cabane et . nous n ·ous trouvons sur la fine pointe du Mont-Bla~c. Ma première impression a été celle-e~ : Eh quoi, me disais-Je,. c e- n' est q ue ça? Ah ! · vraiment il ~e valait pas la p'eine de s'etre donné tant de fatigues. Mais, u,n peu à la fois, cn regardant, j'étais còmme te rrifié par la gtandeur du spectacle : devant moi un gouffre immense; plus loin et tout alentour les mon– tagnes ne faisant ni plus ni moins que la figure de soldats qui viendraient se présenter devant l.eur mo– narque en lu:i. -<;lis~Q.t: Nous yoici. TQQ~t::!? ~~ dresseut

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