La messe au Mont Blanc

18 '!'out était fini, il ne nous restait pius qu 1 à des.. cendre. Nous avons laissé les restes de nos provi– sions aux guides de Chamonix, qui avaient été si bons pour nous, nous leur avons serré la main avec . affection, et nous sommes partis. r o \ Monsieur Bonin aurait désiré retourner à Cour– mayeur ce jour-là, en repassant l'arète de Biori"assay. Mais le guide n'a pas ·osé se ha:sarder dans ce pas- . sage plutòt dangereux, à cause du temps, et nou~ sommes descendus à Chamonix. Ceùx qui transportent. les . planches du fll;tur ob– servatoire Janssen Dnt vraiment battu le chemin; au·ssi dans quatre heures nous nous sommes trouvés . ~ Charnònix. Dans le trajet, le brave guide Barmaz nous.disait : On voit bien que.vous ètes des prètr.es, sinon le temps n'aurait pas été aujourd'lfui ce qu'il est. Après nous etre un. peu restaurés à l'Hotel de la · Cro·ix Bianche, je suis allé à la Poste expédi.er déux télégram_mes .en Italie. Comme on Y,parlait de messe au Mont-Blanc, un employé m'a demandé: Commen~, · est-ce qu'on a -<lit la messe au Mont- Blanc ?· Oui. Au sommet.? Au sommet. . Et quel sont les abbés français qu~ sont allés la - - 1 dire? : - Ce sont des italiens > · A ces mots il a disparu. Un autre employé a ex– pédié mes télégrammes. J'avais au.ssi éçrit deux mots de correspondance ·à l 'Ita!t"a Reale : comme elle n'a pas été publiée, j'ai pensé que d"après le tneme esprit de.nationalité, on l'a interceptée au bureau de ChamÒnix. i - , Après avoir visité à la hàte 1e splendide ChaII1o– nix, nous avons pris le soir une voi~rire jus,qu'aux •,

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