Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

52 G. FORNASERI comme hon prince catholique, ne vous en fascherons , estantz as­ sheurez que ne condescendrez à leur desordonnée requeste. Le tiers est que messieurs de Berne ne vueillent aouyr parler des allianDes faictes entre vous et eulx, lesquelles ilz ont desserées et par l 'ung de leur messagers vous en advertirent avant Noel. A.u regard de contracter avec eulx sur le vieilles et oblier les novelles, il vous plaira nous en mander votre volunté, laquelle ensuyvrons. Notre response sur leur dictes proposites fust que notre pnissance ne s'extendoit pas avant de contracter sur ce qu'ilz nous avoyent mys en avant sans votre sceu , mais que le vous ferions entendre au plustost que pourrions. Et n ' avons prinse nulle j ournée avec eulx attendant votre response sur le tout , laquelle il vous plaira nous mander et, vheu qu'ilz font de demandes, lesquelles nous sommes assheuréz vous ne passerez j amais mesmement pour la foy, nous semble, ayant donné ordre sur l'argent des censes, que la . ississies le demeurant j usques à ce que veissies votre meilleur. J\fonseigneur, nous trouvasmes au diete Berne le j eune Vandelli, qui estoit venu fere certains plaintifz contre ceulx de Lucinge et aultres, disant que j ournellement ilz sont oultrai gés pour donner transverses à noz afferes ; toutesfoys devant messieurs l'advoyer Dherlac, de J\felunes et Negly nous leur feismes si bonne response qu'ilz cogneurent que n 'éstoyen t que paraboles. Monseigneur , Bastian de la Pierre a demandé les pans1011s que luy sont dheues de deux ou troys années, semblablement qu'il vous plaist fere quelque bien à son filz , auquel ne fust donné le mettant hors de paige tant comme à Vateville, qui s'éxtime estre de bonne qualité pour vous fere aultant en service que l 'anltre. Pareillement Felix de Diesbach demande sa pansion de deux ou troys années à raison de trente florins d'or par an. A.u sourplus le cappitaine Hancz Frexin et Jacob Mayer, ensemble monseigneur · de F-ons, me parforent de la querelle qu'ilz vous dressent à cause · d� Caseber. Pour la vuydange de la querelle vous plaira mander monsei &neur le maistre Can die icy, pour nous en fere �aiger, car les susdicts sont j ournellement apprès nous, sur quoy et le résidu sus escript vous plaira avoir advis et nous en commander voz bon plaisirs. M:onseigneur, messieurs voz amberraseurs icy et moy vin smes à Fribourg le vandredy XXIX• d'avril et le lendemain nous troùvas­ mes par devant messieurs de leur grant conseil, auxq uelz nous feismes telles proposites que à messieurs de Berné, spéciffiant tou­ tesfoys que, traictant avec eulx l'affere de monseigneur de G ruyéc res, ne seroit oblyer, lequel nous ne voullons aveoir guère poulser, affin qu'ilz ne le fassent plus gros desqueh par monseigneur l 'ad­ voyer nous heusmes honneste response. C 'est qne attendu le bon voulloir , que nous disions vous avies de bien vivre et voisiner a:vecques eulx, entretenir l'amytié et observer les alliances, ilz vous

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