Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

58 G. FORNASERI comme ill'a pleu à mon dict signeur me dire, présent monseigneur de Belley , à cause de troys rayson princypalle, sens les aultres que me guarde ne pouvoir complaire de se à monsigneur. Luy est premyerrement que je suis informé pour vray que jornel­ lement la parttye aversse dongne entendre et fait bénit partout qui leur est estés fait forsse, viollence, laressin et aultres prepos ; que pour set raison serroyt dongnes cognoiyssance à ung checum sys m estoyt jnnovés rien à mon possessoyrre qui serroyt vraye leur parolle et parquoy en demende cognoyssance iudicialle, afin que tort soyt fait à nully. Pour le socon, qui ne se treuve, n'y a prenné par le droit que pour tel cas l'on doige faire reduitte en nulle facol} , ains que le cas se doibt vuyder par cognoycence, comme l'on m'etiendra à la parttye, d1want jens docte, non suspect, elleu par la parttye aversse avecques les myens que aulssy pluseurs tels cause son en droit de j ustice devant le conseyl de set. ville, lequelles l'on a layssé et qu'à moy à l'apettyt du dict Veillet l'on me veulle faire reculler de mon droit rnns cognoyssance judicielle. _ Pour le troyemes, le status dominical n'ordongne poin que en tBl ras l'on doige faire reduitte, parquoy ne puis comprendre pou.r touttes ses raison desus di-0tes l'ocasion pour quoy monseigneur ne me laysse en j nstice comine dessus, vheu que ne demanda signon rhose j uste et raysonables. Parquoy, monseigneur, vous supplye très humblement me faire se que ferryes aulx moindre de vous sugetz, me laysser en cognoysan­ ce de justice au lieu là où nous aistre, affin que j ustice en face son cours et deveoir, ayant ay et vheu le drois souffisanment d'unque partye et aultres à fin que checun sache qui a droit ou tort et sy ]es parolle semée et controvée et information ferrettes sont v()ritable ou non. Que aussy vheu que le droibt ny status ne nous il oblige à aultre que d'avoir cognoycensse j udidalle que le tout me retou:rnerroijt à gros deshogneur et petite réputation qui fot dist que à l'apetit du dict Veyllet , ny pour plus grans, ny moindre que luy vous, monsigneur, m'eussyes fait rabattre, ny reculler en rien de mon droibt, qu'espèrr� ne le voudries faire et que j 'eusse segner d 'on d'en meindrie ma réputation à votre service. Qu'espèrre que à ma très humble requeste enver votre esellence me remettres en cognoyrence j udicialle, vheu que ne vous demande, ny requier, signon cbose j uste et raysonnable, que plus je vous présente bonne et souf­ fisente caution , oultre plus que dit votre status, qne, quant. unque rhose serroit la plus sequestrée du monde et que l'on porroit dire que par rnoyen . · de fiance se que je présente tous sequestrés, do- terre di' Moulms ; la sentenza ducale fu favorevole a Renato di Challant, come si può vedere dalla lettera che segue.

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