Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE rnent (1) aystre levés tant plus doige aistre rneintegnus est remys an j ustice comme dessus. Se que, monseigneur, je vous suplye très humblement, vhué les rai­ son susditte, que ne sauroyt aistre que mon hogneur et réputation n'en soyent follé, ne vous desplaira , car je me conssentirray signon que j ustice face court , esperrant, monseigneur, que à l 'apettit du çlict secrétaire ny aultre ne me nyerres j ustice, ne me refusserres se que à nul aultres de pareyt plet a esté acordés, que j amais aie son vegnue à debattre devant votre essellence, se que par ma reques­ te ne instance ne se fait, vous supliant très humblement me pardo­ gner sy j e vous enfà:che, car mon intention n'est plus d'en impor­ t.uner votre ecellence. (s. d. e s. f.) A tergo : « Req u este faicte à monseigneur pa r monseign e u r le mare-­ sc7ial, touchant les biens de mo nsieu r Collier avecq ues sa response " - XLVII (63) Aymavilles , 26 maggio [1530]. Perchè s ia osse rvata La sentenza ducale sui beni di Moulms. Monseigneur, despuis la despèche dernyèrement faicte à mon secré­ taire Granyer, j 'ay entendu que nonobstant la sentence par votre E>xcellence donnée en ma faveur contre Velliet , laq _ uelle fust très bien desbattue qu'il a desliberé et tenu propos me turber et donner empesche en mes biens des Moulms l à , où par vertu de votre sen ­ tence j 'ay fait c ulturer et semer les terres et - possessions, prétendant comme la rayson veult, les recueillir sans aulcun contredit, ny tur­ bation quelconque ; ce que j e n'ay deslibéré sou:ffrir, ny endurer, ains mainten i r ma diete possession , laquelle procède de votre ex­ cellence, j oinct le bon dr01ct que je y ay. Ce dont , monseigneur, vous , ay bien par l a présente voulsu advertyr, vous suppliant très humblernent y vouloir donner tel ordre qne rien ne me soyt in­ nouvé. Ensemble me mander et commander voz hon s plaisirs, pour y obéyr et les accomplir de mon pouvoir , Dieu aydant , lequel, ap­ orès m'estre très humblement recornmandé à votre bonne grace, ]e prie vous donner , monseigneur, très bonne vie et longne. De M:aville, le XXVI• de may. Votre très hurnble et très obéissant subgect et serviteur, Challant. A tergo : « ii monseigneur ».

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