Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
62 G. FORNASERI en besoigner mesmement, si en la diete j ournée des afferez vien nent en rompture, à ce que, suyvant votre voulloir et commande ment, il y donne l'ordre nécessayre, le dict seigneur gouverneur sera icy vendredy ou samedy prouchain pour parachever le dict voyage. Monseigneur, votre bon plaisir sera de non plus me fere voyager en Allemaigne, vheu que tousiours il est à recommencer j usques à ce qu'il y ayt quelque bonne conclusion , car, s'il sy dressoyt quelque bonne conclusion nécessaire, seroyt pour la qualité d'office qu'il vous a pleu me donner que vous y vinsiez fere la résolucion aussi que je vous fays despence grosse, laquelle vous pourrez sol lager en donnant la charge à monseigneur le gouverneur de Vaud, que se porte sur le lieu con le aultre, qn'il vous playra, qui y satisferont aultant que sy j e y estoys. Monseigneur, Perret m'a escript, comme il vous plai ra vheoi r, à cause des censes, despuys il a receu ]es XVIII" escuz par monseigneur le maistre Bellegarde, envoyés de Lucerne, où il estoyt actendant vot.re bonne ayde et me semble que c'est une chose où il est plusque requis donner ordre, vheu la cryeryé que journellement ses gens en font avec la coustange de dompmaige qu'il vous porte et vous plaira escripre une bonne lettre au secrétaire du dict Lucerne, qui luy a faict beaucoup de services et offices pour l'honneur de vous. Monseigneur, suyvant ce que vous escrips du baron de la Serra , il me vint trouver à Moudon , combien que j e ne luy monstray le billet, qu'il vous pleust me mander pour s0n affere, pour ce que mandiez qu'il vous dheust evocquer en iustice à Moudon , ce que je croy il n'heust faict toutesfoys, luy ayant remonstré le droit que pretendes avoir sur la pièce, dont est la controverse, il me dist qu'il vous plaist le fere veoir par arbitres entre lesquelz y l'en y heust dPs Coustinniers, pource que la diete pièce est rière le pays de Coustinne, ainsi que plus au long il vous escript, aftin qu'estant condampné il s'en desporte de vous . en importuner. Et, s'il lny ·a droict qu'il vous plaise de luy maintenir, moyennant qu'il ne vous playse prandre pour vous le chastellain de Viney pou r quelque souspeçon , qu'il a sur luy, que je soye le super arbiter, croyant que les arbitres y satisferont, vheu le bon voulloyr dn dict baron, il ne sera besoing que pource j e y assiste. Toutesfoys j 'en ensuyvray votre commandement et si le dictes arbitres ne peulvent accorder l'affere, ayant l 'advys et conseil des gens de lieus, j 'en ordinneray rnyvant toutesfoys votre bon voulloyr. Monseigneur, madame de Montchenu m'a pryé vou s s11pplyer fere envers le cappitaine des archiers, monseigneur de Marsonay, qu'il retarde le reacheft, qu'il a sm· une pièce, à monseigmmr de Mont chenu appertenent , vint le terme excherra à la prouchaine feste de Saint .Jehan pòur ung an prouchain. Ce que de mon costé je vou5
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