Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 65 sadeurs et moy l'en avyons affectueusement pryé et, à verité dire, nous l'en priàmes et it ma part. lLty donriay cest advi s ; aussi feirent les aultres, car, considérez les pointz qu� par luy vou s plaira en­ tendre, prinsmes l'hardiesse le requerir de fere le dict voyage avec· ce que pour sa descharge son allée vers votre excellence estoit plus. que nécessaire et expère que luy et sa compaignie se trouvent par devers votre diete excellence mecredy [ sic] prochain, par lesquelz vous seres adverty des occurrantz, ensemble des oppinions de mes­ sieurs les président Lambert, maistre d'hostel Bellegarde et myen­ nc, que me gardera vous ennuyer de plus longue lettre, s'il n 'est pour très humblement vous supplier ne me ranvoyer plus aux dic­ tus jol� rnées j usques à ce qu'il y ait quelque bonne conclusion , car aultant satisfera monseigneur le gouverneur et la compaignie, qu'il vou:-; luy donner que si je y estois avec ce qu'il ne vous est que grosse coustange et despanche frustrataire , sans nul exploict et, v<Jyant que mon allée ny porte nul fruict, j e vous supplie de rechef ne my envoyer autmoyn s sans espoir de besogner où que conclusion y soit pour fere promesse de votre part. Monseigneur, je vous supplie très humblement me mander ef com­ mander voz bons plai sirs pour les accomplir de mon pouvoir, Dieu nydanL lequel, apprès m'estre très humblement recommandé à vo­ tre bonne gràce, je prie vous donner, monseigneur , très bonne vie P.t longue. De Chambéry, le IIII• de j uing. Votre très humble . et très obéissant subgect et serviteur, Challant. A tergo : « à mo _ nseigneur »: LII (49) Chamòéry , 1 0 giugno [1530). Inutili proroghe. Monseigneur, suyvant ce que par cy devant je vous · avoys escript que j 'avoys envoyé monseigneur de _ chastel Sainct Déni s à Fri­ bourg, pour prolonguer la j ournée, il a obtenu tel despeche que par les lettres , qu'ilz m'escripvent, cy encloses, vous plaira veoìr. Par­ quoy aurez assez de loysir de debattre voz afferez et me semble que · ce vous sera grosse réputacion et prouffict , si vous pouvez seder · ces afferez à la diete journée, vheu que icelle passée ilz ne veullent plus prolonguer l'af'fere, ains le suyvre par iustice. Monseigneur, ce pouvre armurier et aultres, dont je vous ay escript. sont ordinairenient apprès moy, pour scavoir si .i 'ay responce de

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