Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

72 G. FORNASERI votre bonne grace, priant notre Seigneur vous donner, monseigneur, très bonne vie et longue. De Chambéry, le IIII• de j uillet. Votre très humble et très obéissant subgect et serviteur, Challant A tergo : « à monseigneur " · LVIII (58) ; Chambéry , 10 lug lio [1530]. · F(!.ste a Lione per la . restituzione dei figli di Francesco I. Monseigneur , j 'ay à cest heure receu des lettres des messieurs de Berne et de Fribourg, lesquelles je vous envoye, qu'est pour l'af­ fere de Mandolle et du seigneur de sainct Victeur. Et au regard du dict Mandolle, messieurs de Fribourg ont mandé messaiger ex­ près à Genève , comme ven:ez par la lettre de monseigneur le gou­ verneur de Vaulx, et n'a teny à moy trouver moyen qu'il fusse rel asché ; messieurs de Berne m'en escripvent, comme verrez par ung double que vous envoye, à l'instance d'une lettre q ue leur avoys escript , sur quoy feray assembler le conseil, pour regarder de quel­ le sorte l'on pourvoyera pour la relaxacion du dict �fondolle et présentacion des lettres des dicts seigneurs de Berne. Ce que l'on exéquutera le plus bref que fere se pourra , vheu que j 'ay tousiours trouvé le dict Mandolle affectionné à vous fere service. Aussi , mon­ seigneur, je vous mande une lettre que m'a escript le juge de Cha­ blays et baillif Rosey, comme vous plaira veoir, qu'avons faict pren­ dre les principaulx de ceulx de la mennée de l'affere, dont desià estiez adverty et aujourdhuy au dict conseil sera regardé, sellon les informacions y procéder de la meilleur sorte que l'on pourra, ensem­ ble de quelque affere que monseigneur de Corsan nous a adverty que le· Beauj oloys et le pays Dombes vous a j nnové en votre pays ne Eresse comme fere destangs nouveaulx et exéq:µuter aulcunes . j ustices contre vous ; ce à . quoy mections ordre au mieul que nous pourrons. ; Monseigneur, puys qu'il vous plaist venir fere ung tour de par · dt?çà, qu 'est chose plus que nécessaire, non tant pour les choses que pour les afferez d'Allemaigne. Aussy que votre presence peult à tout satisfere, me semble que le plustost sera le meillenr, affin · que puyssiez avoir le loysir d'entendre le tout de voz afferes pou r · cello n . votre bon voulloir et commandement y donner ordre. Aujourdhuy j ' ay heu lettr . e escripte du président de Nemou rs , mes-

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