Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE 7& sans craincte de retomber, j 'ay donné charge au dict gentilhomme trouver monseigneur de Fayence et luy recommander voz a:fferez, . mais je croy qu'il ne sera plus à la court et qu'il i:;era allé à Nyce · prande les logis à Nyce avec monseigneur le grant maistre, car le bruyt en estoit tel à la court, ainsi que l'on m'a escript ; tou tesfoys de ce que mon homme en entendra ayant novelles de luy, je vous en advertiray. Monseigneur, j 'ay desià par deux foys adverty madame que si avec ceste foyre d'aoust elle ne rachapte les bagues, que sont à Lyon� qu'il ny a ordre que l'on ne les fonde. Ancor dernierment que je estoye , j e heus assez peine à les fere· garder j usques à ceste foyre et me fallist donner caution d'avise le fere, ce que je faisoye pour craincte que ma diete dame ne fnst marrye, si l'on les heust fondues. Elle ne retarde comme je panse , sinon attendant que je paye les intérestz, ce que je ne doibs fere et quant bien je lez debvroye, j e n'ay à présent le moyen, car j 'auray assez a:ffere à trouver II mille escuz, pour rachapter une· pièce au Monferra, appellée Gardepas, laquelle vault myeulx de sept mil escuz pour ung coup, dont le reachept expire à la fin du moys de septembre prouchain et si j 'avoye le moyen , combien que je ne dheusse supporter les dict intérestz, je ne l'airrove pour tant rachapter le tout, comme celluy qui continuellement désire fere ser vice à ma diete dame et à vous. Non ayant le dict moyen, je vous supplie très humblement et à ma dictil dame donné tel ordre que les dictes pièces se racheptent, à ce qu'elles ne se fondent et qui l'on n'ay cest honte qu'elles se vandissent à l'encant. Monseigneur, il vous plaira me mander et tousionrs commander voz bons plaisirs pour les accomplir à rn.on pouvoir, Dieu aydant, le· quel, apprès avo _ ir presenté mes très humbles recommandations à votre bonne grace, je prie vous donner, monseigneur, très bonne vie et longe. De Virieu, le XVII• d'aoust. Votre très humble et très obéissant subgect et serviteur, Challaut. A tergo : « à monseigneur » . LXI (6) Chambéry , 1 settembre [1530]. Somme dovute a Renato di Challant. Madame, j 'ay receu la lettre qu'il vous a pleu m'escripre, et suys aetendant ce qu'il vous plaict me mander pour les mil escuz , les-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=