Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

76 G. FORNASERI quelz je vous supplie très humblement incontinent me fere tenir pour la nécessité en quoy j 'en suys à présent , et avoir regard de ce que me sera dheu à la feste de Sainct M:ichel prouchaimement venant et pource que iroys termes seront escheus pour lesquelz me seront deheuz quinze cens escuz , suyvant l'obligacion que le trésou­ rjer Rubat e na faicte, si vous supplie luy commander qu'il tienne main que j 'en soye satisfaict, et du sourplus que me sera deheu pour le mariage de ma femme je tascheray d'en traicter en quelque sortz avec monseigneur pendant qu'il sera de deçà (1). Madame, il vous plaira me mander et commander vos bon s plaisirs, pour les accom:plir de mon pouvoir, Dieu aidan t , auquel je prie, :apprès n 'estre très humblement recommandé à votre bonne grace, vous donner, madame, très bonne vie et langue. De Chambéry, le premier j our :-' . de septembre. Votre très eumble et très obéissant subgect et serviteur, Challant. A tergo : « à m adam e » . (1) Carlo I I era atteso a Chambéry dopo il suo ' viaggio a Bologna o 1loggiorno a To.rino. LXU (33) Cruseille,s , 1 1 ottobre [1530}. Incontro con _ gli ambasciato ri di Basel e TlaUesa. Monseigneur, estant arrivéz icy les ambessadeurs de messieurs de BFtsle et de Valleys, les avons, apprès soupper, faict assembler, leur -exposant la charge qu'il vous a pleu nous donner, faisant au sur­ plus remon strances des enormes maulx et pillieries que les gens de ceu1x de Berne et Fribourg ont faict à , voz subgectz en vos pays, -et quoy ilz ne cessent, mais j ournellement procédent plus avant en ceste pillerie encommencée et bruslementz de maisons, demandant au surplus restaurer des dicts dompmaiges ; · mais, avarit toutes cho­ ses, les avon s prié qu'ilz dheussent fere retirer leur gens, vheu que vous n 'estes nullement consentant de l'ernprinse faicte contre la cité de Genève (1) ; ains avez promptement faict retirer ceulx qui y -estoyent allez à ceste effect et apprès plusieurs remonstrances faictes -et partys mys en avant, telz que par monseigneur de Dortant vous playra entendre ; ilz nous ont de par ceulx de Berne et Fribonrg (1) 1° ottobre 1530.