Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 81 d eçà , que je ne voise pl us n'acquetter vers ces gens là, non pas que je m'escuse d'y aller quant il vous plaira le me commander ; mais Jfl le dis d' au l t an t que, s'ilz sont une foys fasches de moy, ilz voul­ dr o ye n t puys, a p p r è s que vous mesmes prinsies le peinne de sou­ v a nt les aller veoir , et , non representant votre personne de deç:à, je seray prest dy fa.ire des voyages toutefoys et quan te s qn'il vous p l aira le me commander. Monseigneur, j e pri e notre Seigneur donner très bonne vie et longue. De Chambéry, l e XX• c;l'octobre. Votre très humble et très obéissant subg ec t et serviteur, Challant. LXV ( 13) Chambéry , 23 ottob re 1530 (1 ) . Gioie impeg n a te ci Lione. Madame, par cy devant vous a pleu tousiours m'escripre qu'estre arrivé misser Nycolo de Portis de . Genes, avec quelque somme d ' ar ­ gent , qu'il estoyt là allé emprompter pour vous, que lors me se­ royent deslivréz mil escuz sur ce que m'est dheu ; flt, seichant q u ' il est venu , j e vous supplie, madame, très hurnblement voulloyr fere deslivrer la diete somme de mil escuz à misser Yblet de Castella­ mont et me pardonner, madame, si je vous enfache , r;ar la nécces­ sité en quoy j 'en suys à present me constrainct de ce f e r e. Madame, pour les tro_vs termes excheuz à la Sainct Michel des troys années passés, me sont par vous dhoeuz quinze cens escuz, et au regard des cinqcens escuz que le trésourier Rubat disoit avoyt des­ tiné pour moy à Lyon , j 'en ay parlé avec les marchan s, qui disent que les dicts cinqcens e sc u z fu r e nt d e s t in é z , pour r a ch e p te r certai­ nes d e voz bagues, que leur furenf donnett'en gaige avec aultres bagues e t vaysselle pour la somme 'de deux mil escuz à mes noup­ ces, ainsy q u e plus à plen je infotmeray le dict trésourier à son retour de faire pour vous en advertir, vous suppliant très humble­ ment m'avoyr au p résen te pour recomandé et fere dèslivrer la · di ete somme d'argent au dict seigneur de Castellamont. Madame, je . suys très aisé que vous commencez à bien vous porter (2) , · ainsi que l'on dict , expérant qu'en bref vous retrouverez bonne sanc�é et pource que monseigneur vous escript bien au long de ses afferez facheuses de par deçà, n e vous enfacheray, si ne veulx j e (1) La lettera reca sul dorso : « Lettres d e monseigneur le mareschal et sa femme, 1530 » . (2) La duchessa Beatrice era stata molto malata, nell'autunno del 1530.

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