Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 89 tiche che la solercia , ricordando a la excellen cia vostra fare la provisione del denaro che in honia caso li farà sei·vizio. La exci>llencia vostra ne avisa si de molezetiare la gente an cora che nessuno sia levato di casa sua ho quanto havei �1o a fare li hominv di Cresentino ne hanno fatto molto · sono e si mostrano mol­ to a:fli � ionati a farli servizio e ne haveno aparegatti 100 bony ho­ miny di guera e la excellencia vostra ne ha di tenere bono cnnto, ne altro ne achade che in bona gratia di la excellen cia vostra s1 vive pregando nostro Signore Dio li dia quanto dessidera. Da Crescentino, al primo di magio 1533. Di Vostra Illustrissima Signoria subdito e servito[ r ] , Challant J o. J acobo de Medyo A tergo : « a ll 'ill.mo et exc.m o el sign o r [ducaJ di Savoia , Signor ·nostro ». LXXIII (60) Issogne, 28 settembre [1533 ?]. Situazione a Bard. Mon très redoubté seigneur, estant dernièrement à Chambéry, vous suppliay octroier les lodz du mandement de Bard à voz subgectz, pour leur doner occaxion de continuer à vous fore service, car à ung affere ilz sont les premiers quy fault quy veillent et endurent ·de leurs persones et biens et me semblet ny aves point de subgetz -en ce pays, aux querlx il fallet donner occasion de se plus monstrer à vous fere service que à ceulx lez qui sont au plus fort et (e) rnieux passage. Et de votre grace il vous pleut me permectre que aussi le feries en paiant comme ung aultre. Despuys mon arrivée icy, rrie sont venuz trouver, disant le maul traictement que le com­ mi ssaire de Porta lenr a fai c t · par le passé et qu'il a promis cin· quante escuz de dons , oultre ce qu'il vous en at présent pour les -avoir et continuer à leur fere gravance et craignait cecy encour que les dicts lodz ne vaillent plus de ce qu'il vous ont faict presentar, comme ilz disent, m'ont prie vous supplier de rechef qn'il vous plaiset les avoir pour recomandéz, allégant que tant pour les guer­ res que pestelences et aultrements ilz pourroient avoir perdu les lodz du ternp s passé et qu'il ]es vouldroit constrandre les revonìter '<mltre le debvoir et per procès les morfondre et despousse [ r ] . Et pour­ ee, monseignenr , qu'ilz sont bons subgetz, je vous supplie votre bon plaisir soit le leur bailli r , en paiant comme ung aultre, ou à moy, affin qu'ilz cognoissent le bon vouloir qu 'aves à enlx et que

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