Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 95 l a fin , me mander et commander tousiours vos bons plaisirs pour de tout mon pouvoir à yceulx obéir et les accomplir , suppliant no­ tre Seigneur qui vous doint , mon très redoubté et souverain sei­ gneur, très bonne vie et longue à votre excellence. D'Aouste, ce vendredj XXIIII• de mars. l\fon seigneur, aujou rduy se fera l'eslection de ceulx qui avront à servir de chefz et cappitaines · en chacun passaige , en actendant ceulx qu'il vous plaira envoyer de cellà et ponrce , monseigneur, que les gentilzhòmmes de ce pays pour la plus part ne sont point agguerry, vous plaira fere choisir d'uny douzeyne de personnaigés qui seront experimentéz en fait de guerre pour aider à guider et conduire voz subgectz de par deçà à la deffence du pays et des pas­ saiges et le plustost sera le meilleur les envoyer. Et s'il est · pos­ sible qu'ilz soyent de la langue d'aouy , comme luy aye disai. �fonseigneur, je vous supplie aussi avoir souvenance de fournir Bard Pt de vivres par de gens et de si bonne heure, sans actendre l'hoaste que l'on ne vint. à estre surprins et sans actendre l'estre­ mité des afferez dez aultres maisons ; aussi sont despourveniz mes­ mement Monjovet; comme pouves avoir esté adverty par les cap­ pjtaines, il vous plaira adviser et pour avoir en tout , car vous sca­ ves que c'eRte vous emporte et pour l'estat et pour lt-s choses que Yous y aves fait retirer. Monseigneur, je vous supplie aussi avoir souvenance de ce qu'il pleust me dire de faire envoyer de poldre tant. pour grosse que rnen ue artillierie et tant pour la fourniture de voz maisons que pour fournir le pays, comme vous en supplie , n'en pouvant faire ail­ leurs et mander le prys comme il vous plaira qu'ilz impovent. Votre très humble et très obéissant subgect et serviteur, Challant. A tergo : « à mon t rès redoubté et souverain seigneur, monseign eu r le due de Savoye » . LXXVIII (3) A osta , 18 l ug lio 1 536. Socco . rsi ai rivoltosi di Tarantasia. Maçlame, j 'ay receu la lettre qu'il vous a pleu m'escripre par le chastellain de Q.uart et par luy entendu le surplus mesmement la resolution prinse d'envoyer secours pour la Tharentaise, qni a esté (;hose si joyense et consolatisve à tous noz aultres voz bons sub­ gectz que n 'en scaurion s assez très humblement remenwer voz ex­ cellell{:es, particnllièrement la votre , de la faveur et addresse qu'il