Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
96 G. FORNASERI vous a pleu y fere, vous asseurant, madame, que ne heussies sceu fere une plus belle aouvre, porveu que l'effect s'ensuyve entyèrement f'.t que le di ct secours puisse arriver au diete Tharentaise, a,vant que les six cens hommes de ce quartyer en bougent, qui excherront leur terme de quinze j ours de demain, qui est le mercredi en huict j onrs, non compris les troys j our pour leur retour, car j e suis asseur8 qu'ils ny demoureron une heure d'advantaige et s'ils deslougeryent sans y estre arrivéz le dict secours, ce seroyt ung merveilleux désor dre et inconvenient et pour fere du tout enraiger et desexpérer en tyèrement ceulx du dict pays, aultre la maulvaise réputation , que voz excellences en acquerroyent. Parquoy je vous supplie, madame, pour faire le bori commencement qu'aves fait, de donner ordre de fere tellement advancer et dilli genter le dict secours, qu'il puisse arriver au diete Tharentaise dans le dict terme, car la nécessité des afferes le porte pour obvyer à plusieurs grans maulx et inconvenyentz , qui seroyent trop loiigz à vous escripre et qui touche merveilleusement l:estat, vous suppliant de rechiefz , madame, le fere advancer et avecques dori i1er ord re à leur payement, affin qu'ilz n'ayent cause de piller et maltrarter les subgectz : escripre au seigneur Collonel qu'il les face bien vivre et qu'il les garde de fere désordre, vous suppliant ausurplus m'a voir tousjours en votre bonne grace, à laquelle si très hurnhlement que fere puys me récommande pour fin de lettre , apprès · supplier notre Seigneur vous donner, madame, très bonne vie et longufl . D'Aouste, le XVIII° de julliet 1536. Votre très humble et très obéyssant subgect et serviteur, Challant. A tergo : « à madame » . LXXIX (7) Issogn e , 6 settemb re 1536. Ma resciallato e luogoten e nza. Madame, j 'ay par monseigneur d'Aouste entendu de voz bonnes nouvellez et pour non avoir le loysir vous fere response sur le €out, le remectray à une aultre foys, que sera le plustost qu'il me sera possible, vous remercyant très humblement du bon vouloyr qu'il vous plaist me porter, camme il m' a donné d'entendre et quant à la lieutenance, qu'il vous a pleu m 'envoyer (1) , je ne panse m'en ayder ny la fere publier, s'il ce n'est que j e voye qu'il soyt requis pour aultant quelles me tornent à moindre réputat _ ion en usant d'i- (I) Rinnovo della luogo.tenenza ..
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