Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE 97 celles, car quant au faict de la guerre j 'ay de pouvoir par vigner de mon office de mareschal que par les dictes lettres de lieutenance,, lesquelles n 'est�nt que de . petitte , durée, dont il ne advyendroyt camme du savoyr que le peuple murmuroyt quant il me fnst hosté que c'ei:;toyt pource que l'on ne se fyoit de moy. Madame, ce qu'il m'a fait demandé le gouvernement de ce pays, n'estoyt synon pour aultant que mon feu père (2) l'avoyt et pour les raysons que par monseigneur le gouverneur de Vuaud , mon cousin, je vous escripvys et fers entendre et mesmement pour ce que les paisantz et aultres de ce pays en partyr m'ont tenu pour suspect, usant de propoz qu'ilz n'avoyent que fere de me obéyr, veu que: je ne j ouyssoye de la préhéminence de mon feu père. Madame, je ne panse estre de moindre vouloir, qualité et pouvoir que mon père et quant il vous heust pleu, suyvant la promesse de monsei gneur et votre, me donner le dict gouverrrement par un moyen là j . e heusse heu meilleur pouvoir à vous fere service et non meilleur vouloir, et mesmemept à ses conventiculles et congrégations, aux quelles continuant en avviseroyt souldre gros esclandre avecques peu d'obéyssan ce , camme ilz ont donné à cognoystre, battant vos officiers en exéquutant voz mandementz , vous asseurant, madame, que quelque chose qu'il en soyt et que l'on saicbe dire et fere que je n 'espargneray personne ny bien à vous fere servir.e pour tous j ours demourer en votre bonne grace, _ à laquelle très humblement me réccomande. �fadame, je prie le Créateur vous donner très bonne et langue vie. D'Y ssogne, le VI° de septembre 1536. Votre très humble et très obéyssant subgect et serviteur, Challant. A. tergo : « à madame » . (2) Filiberto di Challant, morto nel 1517. LXXX ( 1 4) Vercei/ . , 10 ottob re 1 536. Situazion e m ilita re nel 1536. Madame, estant arrivé en ceste ville, j 'ay devysé avecques monsei gneut le marquys de Marignan des afferez, suyvant la résoulution . . que j 'ay prinse avecques vous, laquelle il trouve bonne resté d'y dilligenter et mectre à effect, veu que cest chose qui le mérite pour les raysons que je vous ay fait entendre , aya�t aussi le tout com muniqué à monseigneur le baron de la Sarre, il c'est effect de très.
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