Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
G. FORNASERI bon cueur de obéyr et obtemperer à voz commandement. Touteffoys qu'il n'est voulsu party sans votre congé, lequel il vous plaira luy octroyer, pour s'en revenyr incontinent et ensuyvre en sa charge, vous suppliant au demeurant tenyr main d'envoyer ces gens de pied le plus bref que l 'on pourra. D'aultant que les ennemys ne dorment point et que leur désir c'est de ga i gn e r les passaiges, camme bien amplement je vous ay fait entendre, ayant regard sur toutes choses que les dictes gens de guerre soyent bien payéz , car aultrern:ent cel là incit.eroit le pays de revolter et leur hosteroyt le bon vouloir qu'ilz vous portent ; et me semble, s'il y avoyt moyen , qu'il seroyt bien fait de leur advancer ung moys à chacun , affin que l'on ne vyenne si souvant importuner monseigneur et vous, car, à l'allée des dictes gens de guerre et au retour de cellny qui vy e n d r a q u e r ré l'argent, sera ung moys accomply. Par le dict m o n se i g n eu r le ha ron vous plaira entendre toutes novelles, aussi du bon vonloir gue les ennemyR ont me festy er , que me gar de r a vous fere plus longue lettre, s'il n 'est pour vous supplier m'avoir en votre honne grace, à laquelle très humblement me recommande. � � adame, je pr i e notre Seigneur vous donner très bonne et 1ongue vie. De Verceil , le X• d'octobre 1536. Votre très humhle et très obéyssant subgect et serviteur , Challant. A - t e r g o : « à. madame ». LXXXI (8) Virieu, 9 settembre 1539. Morte di G. G. Bernezzo. interessi di Re- nato aUa corte di Francia. Monseigneur, ayant moyen de vous escripre, vous ay bien voucsu advertyr comme ces jours passez le seigneur de Ridde est arrivé de court d e France, où je l'aYoye mandé pour estre poyé de ce que il m'est dheu, et avoir la reside pour ce affere l 'expace de six ou sept moys, il ne m'a apporté aultre response que de belles parol les , sans point d 'effect. Qu'il me vyen t très mal à propoz pour les intérestez qui je poye aux ligues pour ce dict argent , qui me constraindra d'y aller moymesme, eu d'y anvoyer pour en avoir la résolution. Le dict seigneur de Ridde m'a dist, comme estant à le diete court, qu'il c'est tousjours offert de fere service à mon sei gneur de Bernex, votre ambassadeur, suyvant le commande que fe luy avoye fait, l e qu e l il a laissé mallade à Paris et hahandon- . I
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