Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE 99 né des médecins et avant son partement il se offrist de fere ser vice en vo zafferez , ou aux syens, où il le voucdroyt employer, le quel feist response qu'il le mercyoyt et qu'il m'en avoyt de be soing, car il ne pansoyt à aultre chose que à sa guérison ; q uoy voyant , le dit seigneur de Ridde et cognoyssant le danger, où il estoyt, persuada à l'ung des principaulx de ses gens de retyrer secrètement tous ces papiers et escriptures concernants voz afferez, ce qu'il promis ainsi fere, de sorte que je panse que vous en avres hon compte, car il luy en feist affectueuse réception , comme celluy qu'il désire vous obéyr et fere service ; despuis j 'ai entendu qu'il .est allé de vie au trespas par aultres gens, à quoy vous plaira ad viser, cellon que verres estre requys. Monseigneur, j 'expère, passé ce moys, m'en aller en Lorrayne, pour veoir et donner ordre à mes afferez, qui en ont bien besoing, pour<ee qu'il y a cincq années que je n'y suys esté ; il vons plairn ad viser s'il quelque chose il vous plaira me mander et commander, �t vous me trouveres obéyssant et prest à l'accomplir de mon pou voir. Des nobiles de France je suys certain qu'en aves heues de la caurt, camme l'an m'a dist plus que je ne vaus scauvoyr escri pre aussi de Piémond vaus en aves journellement pour en estre plus près. Du cansté d'Allemaigne, les ligues ne bougent paint , en re.gardant ce que ferant ces princes, donnant toutetfays ardre à ìcurs .afferes, camme ils 'Ont accausturne. Et aultre ne se dist qu'il mé rite vaus escripre que me gardera vaus fere plus langue lettre, vaus suppliant m'avair tausjours en vatre honne grfì.ce, de laquel le très humblem1mt me recommande. l\fonseigneur, je prie le Créateur vaus danner très banne et langue v ie . De Virieu, le XV• de septembre 1539. Vatre très humble et très obéyssant subgect et serviteur, Challant. f.P. S.] Monseigpeùr, je 'vaus veulx bien advertyr que je suys esté _ han pregneur que bon chasseur au cerfz, camme j'escrips hien au lang à manseigneur le prince, et pour vaus en rendre certain , j ' ay fait ung barril de sincyer (l ) , saichant que l'aymes, vaus suppliant me mander à qui je le remectray pau r le vaus envoyer et fere tenir . .1\ tergo : « à monseigneur •. (1) Cinghiale. 10
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