Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 101 restz d'Allemaigne, ou j e suys pour son service, pour après avoir moyen de luy fere et à vous quelque bon service, que sera l'endroit, où j e feray fin à la présente de mes t.rès humbles recommandations à votre bonne grace. l\fonseigneur, je supplye le Créateur Yous donner en santé très bon- 11e et longue vie. D'Y ssongne , le XVI• de novembre 1541. Votre très humble et obéyssant serviteur, Ch allant. A tergo : « a . monseigneu r, m onseigneu r le p rince de L iedmont. Let­ tre de monsie u r de Cha l l and , m a reschal de Sa'Voye, appo rté parr monsieu r de Castellamont-. Recue le XXVI de no 'Vemb re 1541 » . LXXXIV (16) A.ymavilles, 14 settemb re 1542. C e n s i in Al lemagna. l\fonseigneur, j 'ay receu la lettre que vous a pleu m'escripre par Gally, concernant plusieures choses, desquelles l'on vous faict res- . ponse et advertissement des a.fferes par la lettre générale de ce pays et quant au myen particulier de Sainctya, qu'il vous plaist vous en remectre à la response que m'en ferrient plus ample ceulx qui sont auprès de monseigneur votre filz. Je l'ay bien entendue mesmement de monseigneur le baillifz de Leschaulx, auquel j 'en respons pour non vous fascher de longue escripture, vous suppliant très humblement qu'il vous plaise avoir pitié ét regard à ces grantz charges et perdition, que j 'ay à cause de ces mauldres censes et intérest d'ALJemaigne, que de la pluspart me suys mys par votre commandànt et servire. et me faire ce bien qu'on résolue mon com­ pte et de ce que me sera dheu donner l'ordre au moins prej udiciable de voz afferes que je soye satisfaict, pour m'aydera sortir hors de ce dangier de perdre inon bien, . que ne puys croire, monseigneur, voulsessiez veoir me venir tel inconvenient , pour a\ oir tòusiours esté celluy et tous aul-tres prest à l'employer pour votre service et ne me peulx persuader, monseigneur, que au traictement et reffuz que l 'on me faict en chose si j uste et raisonnable et au peu de répu . tation que l'on m'a demonstré en ce affere de Sainctya que n'avez quelque sinistre et maulvaise oppinion envers moy par quel­ ques faulx rapportz, lesquelz j e vous supplie très humblement, si ainsi est, les me faire entendre, car je suys si hornme de bien que je vous feray cognoistre la meschanceté d'eulx rnesmes d'en user en tel manière. Et me pardonrrez, si vous plaist., si ma pas-

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