Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 105 pleu m'escripre, car j e ne heusse fally rendre mon debvoyr à vous adverty de mes novelles et ocurrantz. D'allieurs ce me heust esté moyens de vous faire tenir l'aultre paquet, que présentement vous envoye, lequel, suyvant ce qu'il vous envoye pleu me manrle[ r J par vos aultres lettres, j 'avoy adresser au marchant Verrier de ce pays, pour le vous présenter qui, après l'avoyr lon[g.ltemps gardé, le m'a renvoyer , s'excusant qu'il ny pouvoyt aller de long temps, que despuys ancor en avoy donné la. charge à ung ma rchant de Strasbourg, qu'il semblablemant le m'a renvoyé, disant qu'il avoyt entendu esties party avecques monseigneur l'archeduc , pour aller €Il Ytallye. · Que sont les occasions d'avoyr retardé de plutost vous advert . y de mes noveves, vous suppliant croyre Qu'il ne tient à faculté de bonne vollonté ains du susdicte incommodité, assurant votre excellence, gue, quant me 1 mrvyentra rhouse digne de expressement vous ad­ verty, que je ne my oblière, ny espergnerez chouse que ce soit pour tonjours vous donner congnoyssance du désir, que j 'ay à vous faire très humblement. service et, pourque par le b i lle t s que .i 'er;r:ripts au seigneur de Montpont entendre le surplus, ne vous feres plus · longue lettre, fors pour vous supplie[r] me commande [ r ] tonsiours vos bons plaisirs et me tenir à votre bonne grace, à laquelle t rès humblement je me recommande. Monseigneur, j e supplie le Créateur vous donner en santé t rès bonne , vie et longue. De Bauffroymont , ce XVII" de j ulliect 1548. Votre très humble et très obéyssant servyteur, Challant. A tergo : « à monseigneu r. Monseigneu r le p rince du Piémont, j u l.liet 154R ». LXXXIX (99 , ) Ba uffremont, 1 9 giugn o 1549. Il sign o re di J,odes , co rriere pe r Re­ nato di Challant. Monseigneur, par le seigneur de Lodes, p résent pourteur, ay receu la lettre, qu'il vous a pleu m'escripre et entendu ce qu'il m' a dict de · votre part et quant à donner congé à mon maistre d'hostel Mar­ tine pour aller devers votre excellence, je serez très j oyeux qu'il vous puysse fairn très humble service et encourez qu'aye bien bes­ soingt de luy pource ne le retarderey. Touchant à ce que particul­ lìèrement le dit seigneur de Lodes m'a dict, je vous assure, mon-