Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
G. FORNASERI cungz partys, qui se sont descouvertz pour mes fillies (4ì, a:ffin que du toutaige je soyt adverty à la verité, qu'est le tout de ce que j e désire entendre sur les dits affaires et ne scauvroir me per suader que l'on puisse avoir aultre opinion en men endroit que bonne et bien certaine, pour avoir esté assez souvent prouvée et cognové. Vous suppliant croyer que je ne suis moings prest et di sposé rendre mon debvoir que j 'ay tousjours esté, comme l'expé rience le demonstrera, et sur ce me mander et commander voz bons plaisirs pour y obéir d'aussi bon cueur, que je me recomande très humblement à votre bonne grace, suppliant notre Seigneur vous <loint, moriseigneur, très bonne sancté et longue vie. De Verceil, le 26 février 1551 . Votre très humble et t rès hobéyssant affectioné serviteur, Challant.. A tergo : « à monseign eu r. Monseigneu r le p ri n ce de Piémont, 1 55 1 » (4) Filiberta ed Isabella. XCII (45) Verceil, 4 aprile 1 551 . Importan za di Nizza. Monseigneur (1) , si j 'avois commodité vous escripre plus souvent, je ne fauldrois y rendre debvoir , mais je suis adverty tout à les fois que l'on vous dépesché qu'est cause de ne m'en pauvoir satisfaire ainsy que je désidéro�s ; vous me tiendrez, s'il vous plaist, pour tixcusé, j oinct que n'accourt chose tropt importante pour ce fere, fors vous advertyr la bonne santé de monseigneur, qui , Dieu mercy , se pourte meintenant très bien et faict bonne chère ; et a très bien pourveu sur l'affere de Nice, duquel estez informé de sorte que j 'espère inconvenient ny surv _ ie?dra. be seigneur Thomas de Val perga par les lettres de mon dict seigneur et advis du seigneur don Fernando est allé telle part pour ensuyvre ce que par bon advis luy a esté ordonné ; quant à moy je n ' ay oublyer, ny oblierey faire l'office que je doibs , non soullement en ce endroit, ains en tous aultres deppendantz de votre service. Je m'assure qu'en serez et des aultres affaires amplement certiore par mon dict seigneur que me gardera 'Vous en fere reditte. M onseigneur, pource que je désidérois et aultres vous affectionnés serviteurs fere entendre plussieurs choses concernantes votre hien (1) Emanuele Filiberto.
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