Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 113 Qu'est l'endroit out je le présente de mon cousté avec mes très humbles recommandacions à votre bonne grace, suppliant notre Seigneur vous doint , monseigneur, très bonne sancté et longue vie. De Verceil , le dernier j our de j uing 1553. Votre très humble et très obéyssant servyteur, Challant. A tergo : « à monseigneu r, monseigneur le prince de Piémont. Ma­ resch a l de Challcmd , [1 5]53 » . XCVII (107) Vercei l , 1 7 agosto 1 553. Morte di Ca rlo II. Renato di Challant de- nunzia i responsabili di fu.rto. Monseigneur (1) , puysque par aultres lettres vous ay éscript et am­ plement adverty de ce qui concerne le trespas de feu monseigneur votre père (2) et aultres despendance d'icelluy et qu'il est mainte­ nant requis et nécessaire venir et entre en besoingue sur ce qui con­ cerne les afferez de l'estat de votre auctorité, bien et service, je concerneray dire en premier lieu que · ne puis à moins vous advertir de l'affection et bonne voulenté que le seigneur maistre de camp Sainct 1.1:ichel a desmonstré et desmontre journellement avoir de vous fere service, tant pour les bonnes exhibition s et profertes que les assistances, vaccations et bon office, qu'il faict continuellement en tout ce qui concerne icelluy par là , où j 'ay apperceu n'estes frustré de la fiances, qu'avez prins de luy, mesmes à l'endroict du particulier cy apprès escript. Suyvant quoy, luy et moy, sumes venuz à prendre garde par ensemble à une chouse, entre les aultres des . plus importantes, dont nous esbéissons grandement, c'est du petit nombre de deniers, qui s'est trouvé en estre au pouvoir de feu mon dict . seigneur votre père, q11i ne monte point plus de XXXV escuz , - chouse par troup estrange, quelques afferes qu'il .heust, les quelz sont assez notoires, attendu lés grantz deners que de tant de coustez se sont j ournellement tirez , tant sur les subgectz, que aul­ t.res moyens, par empromptz sur bagues et revenuz , que par vendi­ tion de places, que aultrement, de sorte qu'il n'est possible à la petite despence, qu'il a de long temps supporté, soit autour de luy ou de votre altesse, qu'il ny ait heu pour troup grand abuz et maulvaise administration, surquoy nous a semblé à tous deux, suy­ vant les propoz qu'il vous a pleu aultrefois sur ce et les d ictes (1) Emanuele Fil . iberto. (2) La morte di Carlo Il.

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