Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 115 <:raincte aux aultres que à· tout le monde cy apprès de commectre telles d'erreurs et en seres prise crainct et extime. Si vous supplions nous mander sur ce votre hori plaisir, lequel ne fauldrons d'ensuyvre et fort bien vous obéir, aidant Dieu, qui prions vous doint, monseigneur, en toute santé et prosperìté très bonne vye et longne. De Verceil , ce XVII• d'aoust 1553. [ P. S.J Monseigneur, les personnaiges, desquelz semble principa­ lement estre requis se debvoir saisir, sont Brois»y Valpergue, le cappitaine Dupuis et son frère , les deux Carrà, Locarno et Veillet, �i besoing faict , qui sont les conducteurs et nourrices, lesquelz fauldroict respectivement séparer, sellon que leur ch arge seroit commune tant en · ce · lieu au chasteau et à. la citadelle, que à celluy rl'Yvrée-, de Bara et Montjovet, où sont les gardes à l'adventaige, pour éviter despence, où ilz fussent seurement sans leur fere toutes fois aulcun tort . ny maulvais avi s , très bon trectement j usques à ce que l'on a i t congneu et iustiffye la verité, sellon laquelle ilz seront absoulz ou chastiez. M:onseigneur, je n'eusse esté si sollicite, ny Richard aussy, de · pour­ suyvre se qui le concerne tant pour la confirmation de l'office de secrétaire, qui est chouse en quoy suis asseuré et luy auss:v vous plaira l'oblier non plus que les aultres, coment est de coustume mesmes en telz offices, ny aussy quant à celluy de la chambre des <'omptez et en la secréterie semblement à cause des afferes de l'est . at, esquelz ung seul ne peult supplir, si vous supplye ne le prendre €Il importunation en mon endroict, ny au sien , san s l_v avoir pour recomandé, suyvant la. bonne vouloir que çà devant vous à pleu luy desmonstrer. De V. Alteza veriadero criado, San Migue1 . Votre très humble et très hobévssant vassal et servyteur, ·· Challant. ,\ tergo : « à rnonseign eu r. Monseigneur le d.uc d.e Savoye » . xcv:rn (111) Verceil , 19 agosto 1 553. Chied.e che i l segretario Richard r e s ti a Vercelli. Monseigneur, il avoit pleu à monseigneur votre père, le j our devant son trespas, despècher le secrétaire Richard devers votre altesse, qui debvoit partir au l'endemain qu'est aujourdhy, qu'il a pleu li