Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
1 16 à Dieu le prendre, com.me d'alleurs vous plaira ve01r, et pource que à la charge, qui vous a pleu me donner, me occourrent beau coup d'afferez , où il sera plus requis ic! pour · votre service et né cessaire d'estre que devers votre altesse, attendu mesmement que monseigneur le maistre Vulliet e st seul, ayant perdu son frère, comme avez peu pieçà entendu ; à ceste cause j 'ay advise le retenir de par deçà, dont m'a semble advertir- votre altesse et la supplier, si elle n'a besoin:g de luy de par dellà, vouloir par ses lettres J uy ordonner de y demeurer, pour aider et souvenir aus dicts afferei de son office et pource qu'aultrefois vous a pleu fere re.queste à feu mon dict seigneur votre père en sa faveur pour une place en la chambre des comptes, laquelle, et par ses long services et aul tres respectz , il me semble avoir bien mérité, je vous supplieray de reschiefz , puisque c'est à vous maintenant l'octroyer, qu'il vous plaise ly [ sic] avoir pour recommandé et vouloir ordonner la de speche à ce qu'il ait tousiours meilleur occasion et moyen de per sévérer à bien s'acquiter en votre dict service. Et oultre que votre diete altesse fera aouvre louable de recompenses les bons et vielz serviteurs de feu monseigneur son père et siens, que dou rra tou siours cueur et exemple aux aultres de fidèlement servir, jE;i le re cepvray à ma part à singulière grace de votre altesse. Monseigneur, je supplie notre Seigneur vous donner en santé très bonne vye et longue. De Verceil, le XIX• d'aoust 1553. Votre très humb1e et très hobéyssant vassal et servyteur, Challant. A tergo : « à monseigneur » . XCIX (108) Verceil , 22 ag o sto 1 553. Contro le richieste d'esenzioni e privilegi. Monseigneur, j 'ay esté adverty qu'alcuns de par deçà ont mandé expressement devers vous, sans touteffois le sceu de ceulx de votre conseil, ou pour le moins de partie d'iceulx, soit au nom de comu naultez ou de particuliers, pour obtenir confirmacion d'exemptions et aultres privileges et ne pelx, sinon trouver bien estrange qu'ilz en usent en ceste sorte, scaichant la charge que vous a pleu me donner. Pource ne le dis je touteffois, monseigneur , ains seulement pource qu'octroyant les dictes exemption , elles peuvent plustost estre contraires au repos et tranquillité de voz estatz , que vous re venir à au1cun service et seroyt d'advis avec suportation , qu'il vous
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