Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
120 G. FORNASEIU en escripre, vous advisant que, si ne fust qu'ilz ont congneu par le passé, n'aves bonnernent heu le rnoyen de leur fere tel reliefz, que ce ne fust aveques votre grande incoIIlIIlodité et que les afferez , qu'aves heus, n'ont perrnis qu'ilz vous en ayent fait plus grande poursuyte, je vous asseure, rnonseigneur, que pieça il avoyent de libéré vous en donner souvenance. Parquoy je vous supplye les avoir pour recoIIlIIlandez et rnander es dicts seigneurs créditeurs, qu'ilz les doibient tenir quirtes de telle somme de manière q11 'ilz n 'en recoivent plus aulcune fascherie, n'y qu'ilz puissent pour cecy estre plus avant frustrés en despense et oultre que feres cause que les dicts particuliers ne perdront le crédit, qu'ilz ont envers les dicts d'Ada et ailleurs, où ilz ont à negocier vous vyendres encou res à conserver votre parolle et donneres occasion à ceulx, qui vous ont fait service, vous en fere d'adventaige. Il vous plaira donques, rnonseigneur , y fere bonne considération et rne mander et cornman der voz bons plaisirs pour y obéir et les accornplir. Monseigneur, je supplie notre Seigneur vous donner très bonne vye et longue. De Verceil, le dernier d'aoust 1553. Votre très humble et très hobéyssant sugect et serviteur, Challant. A tergo : « à monseigneur. Monseigneur le due de Savoye » . CII (110) Verceil, 8 settemb re 1 553. Disastrosa situazione finanziaria della corte a lla morte di Carlo II. Monseigneur, votre altesse rn'aura · pour excusé, si je ne luy ay e script de rna main , cornent l.'avoye proposé et cornencé pour rn'estre couppé en ung doid, qui ni'ernpèche le pouvoir fere que aussy la lettre ne vous seroit si aisée à lire que ceste, à quoy aures rnoins de peyne et de destourbe aux grantz afferez qui vous occourrent, si est ce qu'il est requis, ce vous advertisse particulièrement d'al�uns afferez qu'il est besoing entendres pour y pourveoir, ce que n'ay peu plustost fere obstant tant de fascheries et irnportuns ne goces, qui sont sourvenuz et sourviennent journellement, y comprins qu'ay esté surprins d'une fièvre tiercé, cincq ou six j ours apprès le trespas de feu rnonseigneur votre père, laquelle ne m'a jusgues iry reparigné, au fort j 'en suis maintenant dehors, graces à Dieu, (1t vous supplie, monseigneur, tant sur ce que je vous ay desià m an-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=