Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
12� G. FORNASERI non descouvrir l'affere et à les entretenir dextrement et garder que quelcun ne se scarte, non seulement les principaulx, à qui touche rendre le compte et fere la maille bonne, mais les serviteurs qui sceYent où sont youlléz les oyseaulx et qui les ont remuéz et portéz, c:ar c'est le plus et le tout de les trouver d'aultant que leR personnes ny les biens ne sont souffisantz p,our en fere les mende et i lz se craignent merveilleusement comant culpables et d'ailleurs plusieurs gens murmurent contre eulx tant en l'endroict des dicts deniers et maulvaises administrations que à l'endroict du si souldain trespas du dict deffunct que me faict supplier votre altesse luy plaise y avoir de l'advis et prompte considération et me comander ce qu'il vous plaira que si face le plustost que sera possible et ernpèchement en l'affere et , s'il vous plaisoit mander de votre part personnaige t:xprès, qui heust commission avecques aultres telz 'lu'il convien dra pour procéder à l'exéquution de ce affere, il vous reviendra à grand prouffict et service pour l ' importance du cas et aussy pour l'inventaire de bagues que monseigneur de Broisse avoit en char ge, lesquelles se trouveront grandement esclairciés, esgarées et chan gées, ayant passé par tant de mains, coment pouvres bien veoir par _ l'inventaire dernièrement faict de ce que s'est trouvé où n'y a chouse de grant importance, si ce n 'est le grant illicorne. Sem blement pour les scelz , lesquelz ron ne m'a voullu aulc unement rendre, ny remectre en dépos, allégantz ceulx qui les ont, qu'il ap pertient à eulx de les rendre et aussy pour les tiltres de la cham bre des comptez , que j 'ay faict sceller, de quoy les anditeurs se plaignent, disantz que c'est à eulx de sceller les anltres et que leur offices sont perpetuez et i rrevocables, de quoy toutetfois ne me &uis guières soucye, aymant mieulx avoir despleu à eulx en ce en droict q ue d'avoir failly de fere mon debvoir et ce qui comment pour le bien et seureté de voz afferez , parquoy vous plaira pour veoir sur le tout coment bien scauves fere pour reduyre les a fferez au terme qu'il appartient pour le bien et conservation de votre estat tant pour respect du passé que pour l'advenir, car, ayant sur ce votre bon plaisir et comandement, je feray si bien mon debvoir · à l'exéquuter que congnoistres je n'ay aultre chaincte ny respect que de vous . obéir. · , Monseigneur, i l vous plaira aussy vous bien résourdre sur les aul tres afferez contP.nuz es memoires et lettres que d'ailleurn vou s es criptz et m'en comander votre bon plaisir, faisant bonne conRidé : ration à la grande paouvreté et désexpoir, où se retiennent voz paouvretes subgectz tant foullez et travaillez qu'ilz sont et le peu du pays qui vous est demeuré de par deçà, car, s'il ny a au l tre ordre, certes je veoys la · pluspart abandonnez et desh::i.Litez il vous attouche et estes sur le lieu et auprès dn maistres, f] H i penH or donner et comander pas dessus les aultres et sur ceulx qu i ordon-
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