Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 123 nent et governent de par deçà des montres [ sic] , qu'avez voz afferez et paouvres pays pour recommandez et faictes que l'on congnoisse la bonne extime , en quoy vous tient sa majesté, et le pouvoir et crédit qu'avez auprès d 'elle et, si votre altesse ne peult de mieulx d urant les afferez , du moins sur ceste citté, qui vous est tant d'importan ce et réputation là, où votre altesse y a sa re'!idence, estant de par deçà sa court et son Rénat et que d'aultres princes en sont bien des sembles en leur pouvoir et garde, qui ne sont de telle qualité que vous estes ny ayantz charges de t . elle importan ce par laq uelle sa majesté faict desmonstration de la fiance, qn'il a en vous faictes, que l'on puisse coignoistre vous n 'estes point tenu en moindre exti­ me et que ayes votre diete citté entièrement en garde, coment j 'ay d e sj à souvent ces jours passez �scllipt à votre altesse, affi.n que vous en pui ssies subvenir en voz afferez et les soublaigés pour vous en aide au besoing davantaige, monseign,eur, je suis constrainct vous escripre coment je veois journellement plusieurs personnaiges de toutes qualitéz, qui despechent secrètement devers votre altesse , sans rien m'en fere scavoir avis, s'en cachent pour pourchasser d'obtenir les offices et lesquelz se vantent d'estre asseurez des con­ firmations d'isceulx avant le coup et de plusieurs aultres chou ses qui seroyent troup longues à deschiffrer, coment pourres veoir desj à­ par le double d'une lettre d'advertissement , que j ' ay heu, laquelle vous envoye et qu'il plaira semblement entendre plus au long par monseigneur de Fénix, auquel j 'escrips vous informer sur ce par­ t.iculièrement, à quoy je vous supplye avoir le regard qu'il con­ vient, car n 'estant adverty du cousté de deçà, coment les chouses passent et de ce qui est nécessaire pour le bien de voz afferez et preservation de l'estat, pourries inadvertamment accorder chouse qui seroit à votre prejudice et que par raison et debvoir de justice ne debvrier avoir passé, dont series en apprès desplaisant, parquoy , monseigneur, me semble avecques supportation qtie, avant que veu accorder à telz avant coureurs et practiqueurs, debvries première­ ment vouloir estre informé tant de moy que de ceulx de votre conseil de pat deçà, qui peuvent mieulx scavoir et entendre coment les clìouses passent du mérite de l'affere et entre deux les remectre j usques à re qu'ayes sur ce de nous l'information et rapport, car l 'ayant heut par ceulx qui scavent que cest pou rres troup mieulx en apprès passer les chouses, coment il appartient et n'aures pour ce moins de pouvoir de les fere à votre plaisir et voulenté que r au] pa­ ravant et si par ce bout maintiendres la réputation .de votre auc­ torité et personne, qui n'a besoing d'avoir nul compai gnon et tien­ dres non moy, mais l'office de charge, dont vous a pleu me fere <ligne en l'extirne que la dignité d'icelluy le requier et laqnelle re­ vient tonte à votre honneur, gloire et auctorité mesmes, aultrement jt' seroye icy tenn pour nihil ou nulle et ne pourrois ny scauvoyr fere

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