Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 12� troys moys avant son trespas, qui establist un ordre tel que vous aura pleu veoir par la copie que vous en fust envo.vée par mon�eigneur de �ovascende. J'ar lequel ordre il a establié pou r les causes d'appellations les j uges à celà souffisantz : despuis; ayant fait veoir en conseil publique le dict ordre, l'on le trouva saint et j uste, restoit seulement de rendre complet le nombre des sénateurs et des dict j uges d'appeaulx et semble à un chacun que mon dict seigneur deubst y en mectre dadventaige et ponrce, monseigneur, qu'on veuldroit retenir toutes les causes devant le Sénat , allégantz ceulx qui sont de ce advys, que le temps ne porte fere si grande despense à entretenir et domier sallaire à t ant de gens , je dis par mon petit advys que beaucoup mieulx est il qu'il couste à la bour­ se que s'il coustoit à l'ame ; et plustost que de demo1i rPr en ceste pe ' rplexité, me fais fort que le pays s'aydera à supporter telz gai­ ges et s'en ensuyvra j ustice sera administrée et ne seront les did-es appellation s decidéez par les mesmes j uges, desquelz a esté appellé, romme anssi ne se fait en lieu du monde , car ce faisait seroit inutil et frustratoire le beneffice que le prince faict à son subgect , vonloìr qu'il soit receu appellant se sentant grevé, ce faisant demeuront voz afferez et subgectz grandement consoléz et scay que mon dict seighen r avoit deu dire qu'il tenoit sa conscience estre beaucoup chargée de non y avoir pourveu à temps, Dieu pardoin t à qui en estoit cause. Il consiste à votre alteze d'y pourveoir et commader son bon et ce qne j 'en dis, je le dis avec communication de gens de bien scavans literéz et qui n 'ont aul c une passion ny intérest z d'entrevenir soit au Sénat ou aux appeaulx, ains désirent seulement que j ustice aye l ieu et que auprès des estatz voisin l'on soit en meillenre reputation qu'on n'a esté par le passé. Monseigneur, le fin pour lequel m'aves contistué en ceste lientenan ­ ce, je croy ne soit aultre sinon pour vagner à toutes choses qui concerneront votre service le bien et tranquilli t.é de voz estatz et généralemenJ avoir .l'oeil en tous afferes et suis certain que, si vo­ tre alteze n 'avoit prins fiance de moy, telle qu'on doiht avoir d'un mien semblable plain de fidélité, elle ne m'avroit donné telle char­ ge. Vueil je dire par ce que j 'ay veu une let t re que luv a pleu es­ eripre aux seigneurs de Sén at sur la fait de la détention d'un (4) Cauda de Bielle, destenu pieçà au chasteau de Ver c eil par mon c om m andement , sans toutesfoys y fere aulcune mencion de moy ; je ne scay, monseigneur si cecy procède q u ' en ceste matère ou aultres vous ayes prins quelque souspeçon ou mefiance de moy ; qué, si je le scavoys, je mectroye peyne vous enlever ceste sinistre opi­ nion, que pourri.es avoir contre de moy. D 'ailleurs, · monseignenr, il ne vous a pleu me fere ce honneur , avant que pourvoir à la prési- (4) Spazio bianco.

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