Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
130 G . FORNASERI denterie et à l'exemption de ceulx de Bielle, m'en fere scavoir vo tre bon pl a isir, ny moins l'ay je peu scavoir sinon despuis que le dict seigneur de Chastellard a negocié la <liste exemption et immu nité avec le dict seigneur don Fernando et qu'il a publié le diete présidenterie, sans les m'avoir aulcunement participez aupréalla ble, que sont toutes choses que font penser aux gens, ne me tenes au compte qu'ilz se sont persuadéz et pource, monseigneur, que l ' honner est cfllluy que plus me stimule qu'aultre chm;e, puisqu'il vous a pleu me promovoir à ceste généralité (5) et que par les let tres mesmes que m'en aves faictes vous décleres que je doibie tenir Ce lieu, COmme SI VOUS J fussies en propre personne. cf P VOUS SUp plie vous contenter que les actions soyent conformes ?-\ . la volun té et, si à l'adveni r, vous seres requis d'aulcunes choses, soit en cas d'office, , confirmations de privillèges ou aultres cas importantz , dont n'ayes aulcune information par mes lettres, qu'il vous. plaise me commander vous deh\1oir advertir de la souffisance des person nes, qui resercheront les dicts offices et aussi de veoir et cnnsulter si telz privilleges sont raisonables, car je suis recors fJUe feu monseigneur faisoit quelques foys difficulté d'octroyer telles con firmations, si primèrement il ne heust faict veoir les prernières con cessions, pource qu'il y avoit . des chappitres qui peult estre rri'es toyent admissibles et par ainsi vous ne pourres fere chose dont puisses avoir reprouche envers Dieu, car le tout se verra ayeques meure considération de ces seig1rnurs. Monseigneur, j 'avoye escript à votre alteze en partie de ma maih et mandé mes lettres par le seigneur de ·R ovasende avec charge les bailler fln voz mains propres, à ce vous pleust my fere response; dont je n'ay aulcune mention , ne scay à quoy cella reste , où qu'il ne les aye baillées, où qu'il ne vous plaise my respondre, ce que me faict vous en supplier et veoir mes let.tres et advertissent ou pour le moings en aouyr l a lecture, à celle fin que congnoisses ne vouldroye m'oblier vous fere entendre l'èxigence des affaires et croi re fermement que, en chose qu'elle soit, ne vouldrays procéder qu'a vec bonnes et saines opinions , ny moings faire despeche de chose important sans premièrement vous en advert.ir , mais aussi j e désire qu'ayes à moy le confidence que j e pense mériter et user de l'aucto rité telle que requiert l'estat, auquel vous a pleu m'appeller, dont despendent les chouses que par le premier confident alìant. devers votre alteze que sera bientost luy envoyeray et feray dire le sur plus de ruon intention [Continua di propria mano] Monseigneur, je supplie notre Sei gneur qu'il doint à votre alteze très bonne sancté et longue vie (5) Luogotenenza generale.
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