Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 131 et à moy votre bonne grace, à laquelle si très humblement qne faire puis me recommande. De Verceil , ce XTX• d'octobre 1533. Monseigneur, il vous plaira me faire se bien que sur se que je vous ay escript et escrips m 'en commender et respondre votre bon­ ne vollonté à fin que je sache comme l'ensuyvre, car set a votre a lteze à qui je doibz faire entandre le tout et de luy ensuyvre sez commandementz et non d'aultres ; vous supliant très humblement me faire entandre si que l'on vous escript, s'ill'est nécessa.ire pour 18 bien de vous afairez de par dessà, pource quelle ne me sont de nulle parte communyquéz et sans nul respect ; je satysferrey à vous ordonnances et commandementz. Votre très hmnble et très hobéyssant vassal et. servyteu r, Challant. A tergo : « à monseigneu r. J!fonseign e u r le due de .Scivoye, lieutenant généra l po u r sa maiesté. ChaUant [1 5)53 » . CIV (113) Verceil, 20 otto b re 1553. Contro la re q uisizione del bestiame. Monseigneur, tout à c 'est heure ay receu une lettre de mon seigneur de Valpergue, par laquelle il m 'a donné quelques aclvis, qui ne sont de petite importance à voz estatz ; il m'a bien semblé et à tous ces seigneurs, que sont auprès de moy, vous envoyer la lettre mesme à celle fin que votre alteze scaiche cornme meulx y reinéclier et obvier. Et à dire le vray nous ne voyons qu'il y aye rayson pé­ remptoire, par laquelle sa maj esté se cloibit contenter qu'on vien­ ne à ·ceste extremité , car oultre que ce sera seulement l'entière ruine de voz pays ; je ne voy que au temps où H<?US sumes, il en puisse réussir aulcun service à sa diete majesté, car cueillant fere priso­ niers les laboureurs et prendre le bestial , ce se debvroit fere avant la recolte ou apprès qu'on avroit semé. Et beaucoup d'aultres raisons se pouvroyent alleguer à ce propos, ne fust le brefveté du temps. C'est à · votre alteze à y fere bonne et meure considération et non penp.ettre que voz subgectz soyent ain si ruinéz. Parquoy vous plaira, monseigneur, y user de telle diligence que ce inconvenient ne puisse advenir ; cependant j 'escrips au dict sei­ gneur de Valpergue, qu'il remonstre au dict seigneur don Fernando les raisons , lar Jesquelles se doibt eviter semble ruine. Monseigneur, je supplie votre alteze me tenir continuellement en 12

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