Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
132 G . • FORNASERI votre bonne grace et me mander et comamnder voz bons plaisirs,: pour y obéir et les accomplir, aidant notre Seigneur, qui vous ait, monseigneur, en sa saincte grace. De Verceil, le XX• d'octobre 1553. Votre très humble et obèyssant vassal et serviteur, . Challant. A tergo : . « à monseigneiu, monseign eur le due de Sa11Joye, lieutenant g é n é ra l po11 r sa maiesté. Cha lLant [15]53 » . cv (5) Vercei l , 29 ottob re 1553. A rresto degli indiziati di furto. Monseigneur, par celles que vous ay ci devant escript, votre alteze aura entendu camme l 'on avoit procedé à s'asseurer d.Rs personnes de monseigneur et madame de Broissy, ensemble de monseigneur de Neyvieu , aver leurs dépendantz, suyvant ce que vous a pleu or donner et fere commander par monseigneur de Chastellard. De mesmes aures esté adverty de la détention du trésourier Carrà au chasteau de Nyce, où l'on a envoye l'advocat Curbis aveques les. articles sur lesquelz i l doibt l'examiner. Semblament procéde l'on à examiner tous ceulx qui sont icy destenuz et, à bien entendre par le menu camme les choses passent e ntre lesqur.lz , sont les deux maitres des comptes Velliet et Carrà , desquelz Velliet est au cha teau d ' i c y et l'anltre est seulement arresté en son lougeis, luy ayan t esté usé u n peu de respect dadventaige, pource qn'il a sa femme hien travaillée de malladie. Ne reste qu'il ne soit bir.n asseuré et fait l'on telle dili gence aux enquestes qui sont nécessaires qu'on ne peult faillir de scavoir la verité camme les afferr.z passent. Vray est , mon seigneur, qu'avant esté examiné ces j ourn à la corde Ca telin en la rytadelle, fust remis en la prison du pallaix d'icy , où luy mesmes s'est malhouresement pendu ot estranglé aveques un peu de cordelle, qu'estoit actaichée aux fers, qu'il avoit aux piedz , ce que me fait croire qu'il v · ait plus de mal que j usques ey l'on n 'a peu entendre . . .Monseigneur, apprès avoir le dict seigneur de Broissy donné compte des bagues, qu 'il avoit en son pouvoir, et les avoir ren du , il est tumbé en fièbvre, laquelle persévérant et ne pouvant avoir ce que luy estoit nécessaire pour .estre secouru, il ma fait instantement requerir luy donner congié, de soy retirer au lougeis de sa femme, à quoy par monseigneur de Chastellard et moy luy a esté faicte grande repulse deux et troys foys, disant n'y pouvoir fe . re aultre,
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