Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE 135 facheulx lyeulx et longue detancyon (1) , pour avoir se bien et con tantement de povoir en breff vous aller faire la révérance et bayser les mains et vous faire entandre pluseurs discours de mez afairez , lesquelz je vous suplyerey toujour my avoyr en recommandacyons, com.me l'ung de vos plus vroy afecyonéz servyteur et vassal. Et pour se, monseigneur , que se porteur Ducrest, mon secrétaire, vous porra di scouri'r et informer de toute chose plus amplement, ne la ferrey plus longu e , sinon de vous présenter mez très humble et afecionée recommandacyon à votre bonne grace et pryer Dyeu, monseigneur , qui vous doinct e n santé très heureuse e t longue vye. Du Chatyau de Thuri n, se XXI• de may 1555. Votre très humble et très hafectyonéz obéyssant vassal et servyteur, Challant. A tergo : « à m onseigneu r. I.ettres de monsieur de Challa nt » - (1) Il Castello del Valentino, a Torino, ove Renato di Challant si trovava prigioniero d i guerra. CVIII (115) Paris, 29 settemb re - 1556 . Notizie sul riscatto dalla p rigionia. Monseigneur, et m'ayant fait entendre monseigneur l'emhessadeur qu'il despechoit par dellà, je n 'en ay voullu faillir donner mémoyre de moy à votre alteze par ces deux motz, avec la supplier de voul loir despecher le seigneur de Chevron, le plus tout que sera pos sible, à ce que je me puisse resouldre de ce qu'auray à fayre pour votre service, soit icy ou ailleures. Car, sans occasion , je n'y vauldrois fere long sesj our. Aussy plairra à votre diete alteze avoir souvenance de fere des charger monseigneur d'Arras de 1 obbligacion , qu'il a faict pour moy des premiers moyens que s'addonneront, à fin que j 'en pµisse estre quiete, com rne je SlÙS envers monseigneur de Bryssac, lequel , Dieu mercy et yous, j ' ay satisfaict et mis ma mayson en liberté (1) l aquelle et le demeurant, que j 'ay sera tousjours dedyé pour vous en fere t.rès humble service. Ne me restera, sinon qu'il plaise à votre diete alteze commander en quel endroit et je ne fauldray y reudre l'obéissance que je doibs, ne désirant rien plus que de demeurer perpetuellement en votre bonne grace, à laquelle je présente · mes t.rès humbles recommandations. (1) Per 30 mila scudi.
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