Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 137 . fault résourdre ne se pourra fere aulcun bon exploid et convyent sur ce user de meilleur dil i ge nc e , que n'a esté faict es dernières, -qui ont par tropt tardé, les ayant seullement receu dyrnenche passé . Et encour que le dict seigneur conte, ayan t très bien e xp loicte en sa charge, heust grant dé ir et n éces. ité de se retirer, l 'a y prie n?autmoins pour le bien de Yotre s rYice voulloir atendre j u sques à ·ce que nous ayon s par en semble donné quelque commencement aux afferes de ma charge à ce qu'il y cloibje a cister [ sic] e t pouvoir rendre tesmoniage de ce qui s'en pourra ensuyvre, ce qu'il a vou­ lentier accordé et de mesmes le seigneur Stephano de l'Insula, lesquelz tous par ensemble n e fauldrons de rendre notre debvoir en tout ce qu ' il vous a pleu nous ordonner et moy Chall ant vont ad­ vertir en apprès bien au long de ce qui � uccedera. Suppliant n éa­ ultmoins sur ce votre alteze vouloir avoir regard et considération au bon vouloir, que j 'ay tousjours heu et ay de vous obéir et fere très humble service de mon pouvoir et qui sai:is votre bonne aidé du moins a compté de ce qu'il m'est dheu pour l'estat qu 'il vous a pleu ça devant m'establir, duquel n ' ay j usques icy receus, dèz qui j e vins auprès de feu monseigneur, votre p èr e , qui Dieu a scillé, aultre que je ne pourrois ny scaurois ensuyvre votre commande­ m e n t , me retreuvant aux intérestz , depan ch [es] , clespuis ma de­ s livra n c e , pour plus de quattre milz escuz et engaigé tant avant de tout coustez que j e ne scaurois finer d'ung sol , aim;y que plus au long j 'escript à m o n se ì g neur l'ambassadeur Stro pi an a pour moins· facher votre alteze, luy fere entendre ensemble ce qui con­ cerne l'honneur, qu'il vous a pleu me fere touchant la lieutenance générale, sur quoy vous plaira desclairer votre bon p laisir de sorte que mon honneur et réputation ne demeurent plus avant offence en ce endroict pour le reffuz qu'a faict mon seigneur de Masin der­ n ièrement, dont j 'ay desj à averty votre alteze tellement q n ' i l sem­ ble, ne retournant en ma diete charge, despuis ma prison , je soye noté de guelque meffaict (1). Si vous su pp lie très humblement vous vouloir tellement resourdre sur ces déux particuliers poinctz, sans les remectre à aultre temps, que j 'aye occasion de persévérer à l'af­ fection et bonne voulenté que j 'ay tousj ou rs heu , car aultrement je seroye con strai nct habandonner le tout et me retirer à la r:on­ duyt e de petitz afferez , attendu qu'il me semble je ne d e m a nd e que chose par trop raisonnable et me remertant sur ce et aultres particuliers poinctz à ce que j 'e s c ri p s au dict monseigneur l'ambas­ si:tdeur, fere entendre à. votre alteze ne d i ray fors qu'il vous pla is e me tenir tousjours en votre bo :r.ne grace. Monseigneur, apprès avoir haisé les mains en toute humilitP. à (1) II Masino contendeva a Renato di Challant la luogotenenza generale.

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