Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE 143 sa lettre du xve de j uing, par la.quelle vous plaict me dirre qu'e scriprez au seigneur de Ma.sin qui me fa.ce place tant que bon me sanblerra d'escersser la dite charge de lyeutenance qui est bien loing de m'avoir limité le temps , com1i1e il prétend, et aussy par la dernyère, qui vous a pleu me fa.ire sete faveur d'escripre de votre ma.in , par la quelle vous plaist m 'asseurer que en se que touchera mon honneur vous y avrez le meisme reguar que au votre propre . .Je baise lez mains à votre alteze pour ses bons motz et bonne pro· messe et luy suplye très humblement s'en voulloir souvenyr et se faisant quelle voe.vlle sy bien se fa.ire entandre par aultrez bons mandemens et décleracyons que je puisse j oyr de la dite lyeute nance à temps non lymytez et sans mille reserve soit du chatyau ou d'autre chose, suyvant qui m'a esté ckmné premyèrement et par tant de foys recon ferméz , à ce que ma réputacyon puisse demeurer nette et entyère devant tous, comme je l'ay entretenues tonte ma. vye, et ain ssin que j'en ay ferme confiance en votre alteze qu'elle mv voudra protégir, car je n'ay guères de soucy du demeurant dez bien de se monde pour vheu que mon honneur demeure immaculle, conbien que j e ne l"airay néanmoins m"en aller au di [ ct ] Verceil y tenir le lyeu , qui vous plaict commander, pour ne perdre temps, atandant qui plaira à votre alteze sepandant de provoir au tout. .Mais dej à j e vois bien que ma lettre est assez longue, pourquoy ne me estandrey plus avant, pour moins facher votre alteze de long escript, sinon pour la suplyer en corre d'ung don , set de donner demy heure d'auldyance à monseigneur l'ahé de Fylly et à monsei gneur de Bouchet ensamble, ou a l\mg en l'absen sse de l'aultre , et entandre de eulx se que j e leur prye vous dire et rernontrer de ma part, pour se que je leurs escrips à set effect et donné plus amplez memoyrez de tonte chose à fin que se soit moins de à votre altez [e ] , vous asseurant du reste, monseigneur, que j e ne suis néz gue pour vous servir et obéyr, comme j 'ay faict et ferrey tonte ma vye , en tous endroibz, aultant que lez forsse et povoir de ma posibillité se poront estandre, aultre lesquellez si .ie ne puis ; la mesme raison m'escuse. - .Monseigneur, après avoir de rechef baiser lez mains à votre alteze et . avoir pre-sentez mez très humbles recommandacions à votre honne grace, je supplyerrey le Créateur vous donner en parfaicte santé très heureuse vye et longue. De Pavye , le 26 de novembre 1558. Vo t re très humble et très hafeccyoné obéissant vassal et servyteur, Challant. [P. S.J Mon seigneur, despuis la présente escripte, la.quelle je pans sois despècher _ à votre alteze par la voye dez postez , comme j 'ay
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