Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 145 encor qu'il ne m'en heust prié, le cognoissant si afféctionné sP.rvi­ teur et i:mbget de votre alteze qu'il est oultre que n 'en pourries à mon advis choysir un aultre plus cappable , ne plus souffisant au dict office que luy pour estre homme de bien , de bon scaurir et de longue expérience. Et qui . ne mérite moins que cellà en recom­ pense du long et. fidelle service, qu'il a faict tant à feu monsei­ gneur votre père que à votre alteze ; je vous supplie donc , si affec­ tionnement que je puis, qu'il vous playse l'avoir en cest endroict pour recommandé et à ma requeste le préférer au dict office h un aultre. Votre a lteze n'a encor advancé par deçà nully en office, pour amour de moy, ce que j e vous supplie très hnmblement de fere à ceste fois, afin que le dict Ourbis qui en a mis sa confi ance en moy, apprès votre alteze, et ceux que scavent que je fais mon effort de m'amployer pour luy cognoissent que j 'ay quelque crcdit envers votre alteze et je tiendray la faveur estre faicte à moymes­ mes. J'espère que ne me vouldre resfuser pour estre non moins le service de votre alteze que aultrement, car certes si j e pensois que votre diete service y fust des adventage ne vous en vouldront prier_ .T'escrips à monseigneur l'abbé de Filly et à monseigneur du Bochet qu'ilz en veullient supplier parailliement et rementeveoyr votre alteze n 'en pourra estre adverty devant l'arrivée de cest ne prier pour un altre , pourquoy je vous prie de rechef très humhlement qu'il vous playse à bonne heure en donner la parolle à dict Cu rbis devant qu'il y vienne compétiteur ; j 'en parle d'a,ffection à votre alteze pour ce que j 'estimerois à grand disfaveur qu'un aultre fust preféré à luy, puisque j 'en escrips à si bonne heure et en ceste en­ droict feray fin à ceste (1) , pour fascher votre alteze de plus longue lettre, attendant que ma presente requeste sera exaulcée, après avoir presenté mes très humbles recomandacions à votre bonne grace, priant le Créateur donner à votre alteze, monseigneur, en bonne santé très heureuse vye et longue. De mylan , le VIP de décembre 1 5F>8. Votre très bumble et très aféccioné obéyssailt vasal et serviteur, Challant. A. tergo : « à monseign eu r, 1 .588. Monsieu r de Challant e n recoman­ dation de Curbis, en l'affere de collate ra l a u l.iw de Ba rre , 12 dé­ cem b re ». (1) « cette lettre ".

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