Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE 147 sa bonne grace, priant Dieu vous donner, monseigneur, en très bonne santé très hereuse et longue vie. De Montmel lian , le XVI" mars 1562. Votre t rès humble et obéyssant aféccyoné vassal et servyteur, Challant. A tergo : « à, mon seigneur » . CXVII (123) Virieu, 3 febb raio 1564. Denunzia saccheggi e violenze. �foi)signeur, j 'ay desià tant souvent escript à votre alteze pour le prevost de Bresse, que je me doubte elle n'en doibje estre im portunée et m'abstiendroys de luy en escripre d'advantage , mays il m'en est tousjours après et, pour estre son office dépendant de l'estat de mareschal, ne le luy peulx resfuzer. Il y a troys ans qu'il faict service sans avoir rien receu de ses gaiges pour l uy , ny pour ses archers quelque chose que votre alteze par réiterées j ours en aye commandé tellement que je ne scay comme i l a peu fere ; aussi est il meshuy réduict en telle nécessité qu'il ne peult plus exercer sa charge et sera contrainct la de laysser du tout, s'il ne plaict à votre alteze y avoir esgard, ce qui est bien requis et nécessayre mesmes au temps present, auquel courent tout plain. Demannay ses gens et de faict j e scay que, despuys peu de j ou rs , ont estéz faictes çà et là plusieurs volerie e t saccagementz d'églises et maysons et, si viendront telz délictz dy plus grande licence, si votre alteze n'y faict veillier le prevost. Car, si ' ce n 'est luy, aultre n'y peult donner ordre par ce que cellà sont gens vagabondz, qui se sauvent, quand ilz ont faict leur main , s'il n 'y a prevost qui promptement les poursuyve et surprenne. Monseigneur, i l plaira à votre alteze y provvoir pour son service et scurté de ses pays. • Te ne suys poinct, tant men pour le respect du dict prevost, de luy en dire ce mien advis douvué pour la mauvayse consequance que j 'en voy et mesmes qu'il n'y a commandement faict de part votre alteze, ny pour la chasse, ny pour le port des armes qui soit ob servé ; votre dict alteze y fera la considéracion qu'il luy plairra. Monseigneur, pour ne vous ennuyer de plus longue lettre, je bay senw le mains de votre alteze, suppliant le Créateur luy donner en très bonne santé très heureuse vye et longue. DA Virieu, le III" fébvrier 1 564. V otre très humble .et très h afeccyoné obéyssant vassal et serviteur, Challant. A tergo : « à monseign eur » . 1�
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