Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

10 G. FORNABERI dre aux forussis de Genève, ainsi qu 'il vous a pleu me mander par le billet, aussi qu'il fasse tenir la lettre à Grière et au chastellain de Galliard, vous assheurant, monseigneur, que le prevost Villete faict son debvoir tant icy qu'au pays de Vaux, au (1) il y a grosse assemblée de brigans. Monseigneur, j 'ay faict chercher en la chambre des comptes les abscheptz que monseigneur de Lullin demandoit, lesquelz l'on n'a · sceu trouver et, pource qu'il les pourroit avoir riere luy, je luy ay escript les chercher, aussi faict tenir voz lettres, affin qu'il voyse à Yverdon fere ce qu'il vous a pleu luy commander, j 'ay parlé . à Veillet de l'affere dont il vous a pleu m'escripre, qui avoit mandé en Bresse devers Masue, lequel n'y est pas, mais est en Bourgoigne et, à ce qu'il m'a dict, il présume que ce soyt monseigneur de Mo­ nique, qui vueille achepter quelcune de voz places près de Nyce. Très aisé que suys de ce qu'avez recouvert Verrue et sera bien faict que chastitz les maulvais, pour donner exemple aux aultres et me sembla que les nouvelles, qu'il . vous a pleu me communicquer de la deffaicte . des gens du Turch , estant très bonnes pour la Chrepien­ té (2) : je prie à Dieu qu'il y mecte bonne paix entre les princes. J'ay envoyé Castellamont par devers monseigneur du Noyret. avec la let­ tre, qu'il vous a pleu luy éscripre, qui n'est encoures venu, mais luy éstant arrivé vous advertiray de son exploict et de la responce qu'il aura heu du dict seigneur. Monseigneur, pource que ma femme doibt en bref accouchcr (3) et que je desideroys avoir ma vaysselle qu'est à Lyon engaiger, pour m'en fere honneur à sa couché, vheu que je n'en ay point : d'aultre, me suys pansé vous supplier très humblement que votre bon plaisir fust commander que je soye satisfaict des mil escuz pour lesquelz ma diete vaisselle est engaigé et . qu'ilz me sont dheuz pour . le terme desjà escheu à Noel de l'année passée ; aussi commander · que au terme de Noel que vient, je soye rambourse des aultres mil escuz qui me seront dheuz, affin que je ne supporte plus telz interestz que j ' ay faict pour le passé, car j 'aimerois mèuhr - les implo:ver à vous fere service que de les mectre à ses interestz de rechefz. Monseigneur, je vous supplie me fère deslivrer le dict argant, affin que je puysse recouvrer ma vaysselle pour l'accouché de ma diete femme. (1) per « ou ». (2) Il 16 ottobre 1529 infatti i Turchi ritiravano l'assedio da Vienna. (3) Donna Mercia aspettava una bambina, la secondogenita Isabella, nata i primi giorni di gennaio, come ben si può vedere dalle lettere 27 e 29. Evi-. dentemente L. V ACCARO! l.TE è caduto in errore, dicendo Isabella nata nel 1531. Come potrebbe Renato parlar co.ntemporaneamente di disfatta dei Turch.i , di viaggio ducale a Bologna, di nascita di Caterina di Savoia, di disputa di Marbourg?

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