Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
LE LETTERE l T vers monseigneurs le gouverneur de Vaud, pour fere ce qu'il !eur ordonneroit de votre part, vheu c'éstoit pour cas concernant votre auètorité et que voz officiers représentent votre personne et au dict monseigneur le gouverneur qu"il esleusse les deux plus ydoynes des susdicts pour debattre l'affere, suyvant le mémoyre que je luy envoyay , affin qu'il ne vint en marché. Qui vous en escript et moy, comme vous plaira voirs par vos lettres et les myennes. Ce néantmoins, mon seigneur, je tascheray d'.y donne ordre et, cas ad venant que Guill iet ne vienne icy à la jourriée prinse par Pavil liard, ainsi que par cy devant vous ay esciipt, je ne feray faulte y envoyer quelcun de voz conseilliers de deçà et plustost pr:veray de rechefs monseigneur de Loysseil si transporter, on quelque anitre seuffisant pour ce fere si la j ournée se prolungue, car elle estoit à demain. Et n'ay heu encoure nouvelles si Bellegarde à rien exploi ter vers Guillet pour la dict prolongation , ou pour fere venir icy. Monseigneur, il vous plaira me mander et tousjours commander voz bons plaisirs pour les accomplir de mon pouvoir, apprès m'estre t rès humblfiment recornmandé à votre bonne grace, priant notre Sei- gneur vous donner, monseigneur, très bonne vie et longue. De Chambéry, le XXVII• de novembre. Votre très h�rmble et très obéissant subgect et serviteur, Challant. A tergei : « à mon,seign eu r » . xv (37) ChambP.ry , novembre [1529). Propone un padre francescano -a pre dica re contro la dottrin a luterana . M:onseigneur, c e j ourdhuy a esté tenu ·conseil e t repeti l'affère de la luthererie · de Genève, sur quoy nous sommes tous esté d'arlvys qu'il seroit bon d'envoyer au dict Genève quelque prescheur, hom me de bien pour parler en general ou particuliérment , ainsi qu'il verra estre néccessayre, pour leur remonstrer l'erreur en quoy ils tomberont, adherant foy aux prescheurs lutheriens. Et pour ce fere fauldroit que . le dict prescheur fust esleu de part messieurs les. prélats et aultres gens d'église , à qui le cas attouche ; mais que ce f·ust" homme scavant et propice, pour fere les remonstrances néc cessaires. Et pour ce fer� l'on treuve que le père liseur du cou vent de sainct Françoys d'icy, qui a autres foys frequenté au dict lieu, seroit bien duysant, pour mettre l'affere à exéquution , vheu qu'il est homme - de cueur et · d'espetit; et" affin que la chose se .
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