Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE li) voz chastellain de Nyon et procureur de Vaud contre Johan Guil­ let, jusques à... (2) , si marché y doibt estre, et y a esté mys ce mot, pour non consentir que marché y soyt. Le dict Guillet doibt venir avec Pavillard dedan s le VIII de ce moys et expère que, vuydant l'affaire de Pavillard contre monseigneur de la Barre, par .amytié que l'on mectra aussy fin à celluy de Guillet, auquel j 'ay �mvoyé les lettres pour non estre molesté par voz officiers et sub­ gectz, pendant son voyage icy, affin qu'il vienne plus heurement et pour luy donner cueur de rendre son debvoyr envers vous. Monseigneur, monseigneur le gouverneur de Vaud m'escript qu'il est en troys gros inconveniens, lesquelz sont que, si l'affaire de Guillet precédoyt si avant que le chastellain et ung sergent qu'est <::omplisé en fussent comdampnés, ilz seroyent constrains à monstrer le commandement qu'ilz disent avoir de monseigneur par lettre ex­ pi:esse ; ' l'aultre est pour éviter que si les chanoynes de Lausanne venoyent en bourgeoysie avec les dict de Fribourg, que la consé­ quence en seroyt très maulvaise , actendn qu'ilz vouldroyent jour­ nellement estandre plus avant leur jurisdicion qu'ilz n'ont accou­ stume et user d'aultres actes à leur plaisir : le tyer est que l'abbé d'Aulterine a certainnes directes et biens dedans la ville dr Ro­ mont, les quelz il pretend vendre à messienrs de Fribourg que, si ainsi éstoyt, seroyt chose fort prejudicyable, actendu que par le traicté que les dicts de Fribourg ont avec vous, l'on dict qn'ilz (Jnt iurisdicion sur les biens qu'ilz acquirent en voz pays. D'aultre part ilz pourroyPnt aller venir et scauvoyr ce que si feroyt dPdans la ville sans contredicte. J'ay de présent esté adverty bien affec· tueusement de certains voz amys particuliers de Berne que vous donnes ordre de contenter le dict Vingart en · quelque sorte qne ce soyt aultrement il sera cause de vous dresser grosse fascherie ; quel­ ques amys que vous ayes au dict lieu, car il s'est vanté qu'il vous fera couster cent foys aultant , s'il n'est satisfaict de sa partye. Parquoy je vous supplye y donner ordre ; vous serez , par la lettre de l'escuyer Piochet, adverty bien au long du demeure de la ma­ tyère, que me gardera en estre prolixe. Quant aux maulvais garçons, devers seyls qui ont usé telles parol­ les, dont je vous ay adverty, monseigneur de Loysseil sera icy dedans deux ou troys j ours, auquel je donray charge s'informer ·qu'ilz sont pour, sellon leur démérite, les pugnir et mectray peine de scavoir le fond et intelligence qu'ilz peulvent avoyr le plus se­ cretement que je pourray ; au sourplus l'on a donné bon ordre con . tre - l a secte leutberienne et vheu que la chose est appaisée, l 'on ny envoyera prescheurs fors que ceulx qui y sont, combien qu'il v a gen s au quel pom' m'advertir de ce que se fera. (2) Spazio. lasciato in bianco.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=