Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 21 geoys des cantons leutheriens et leur donnent de vingt cinq à trente mil sacz de blé, qu'ilz remectent à Basle , pour s'en ayder, s'ilz en <mt de besoing et leur fournyront argent e t autres choses neces­ sayres. Aussi les prescheurs leutheriens des dicts cantons ont esté devers Leuther, pour disputer a.vec luy pour veoir s'ilz seront d'accord de toute leur foy et sont tous d'une opinion , fors du sainct sacre­ ment, que le dict Luther maintient estre bon et vray et dict n'avoyr j amais parlé en l'encontre ; ceulx des dicts cantons, pource n'y veuiller venir, mais disent qu'il fault actendre le temps que dieu inspirera Luther pour le dict sacrement (5) . Lanchzgrosfdhechz, l\mg des plus puissantz princes d'Allemaigne, à manda dire à ceulx de Strasbourg qu'ilz le vueillent prendre avec eulx à la diete bour­ geoysie, faict.e avec les cantons, et, à ce que je voy, il si dresse grosse practiqne contre l'empereur, que luy donra occasion d'y avoye du regard avant que torner en Espaigne et pouvez congnoi­ stre que vous n 'estes pas seul à qui ilz taschent faire fascherie ; toutesfoys j 'expère à l'ayde de Dieu et des princes qu'en tout l'on pourra remedier. Monseigneur, apprès mes très humbles recommandacions à votre bonne grace, je prie notre Seigneur vous donner, monseigneur, très bonne vie et longue. De Chambéry, le IIII· � de decembre. [P. S. autog rafo] Je vous avertys, monseigneur, que sy ne mettes fin de contenter Vinguart que tunberres en in convenyant qui vous coutterra plus de V mille esculz, comme pllusieurs m'en ont aver­ tys, oultre que ares tousiour traverssé à tous vous à faire la ultre le credit en quoy plest. Votre très hurnble et très obéissant subgect et serviteu r , Challant. [P. S . ] l\fonseigneur, monseigneur de Cynni a esté esleu pour sin­ dique de ceste ville, qui s'en excuse et - vous en escript. Les habitans d'icy ont esté disj à deux foys par devant moy, lesquelz j 'ay remys j usque je sache votre bon plaisir, lequel il vous plaira me com­ mander. A . tergo : « à monseigneur » . (5) Disputa di Marbourg, 1-3 ott-0bre 1529.

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