Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta

LE LETTERE 23 Monseigneur , quant à gaigner gens, pour faire venir au point les maulvais, je y ay donné le meilleur ordre que j "ay peu ; mesmement j 'ay chargé l'official de Genève, qui a esté icy, d'aller trouver son maistre et luy remonstrer qu'il doije randre son debvoir envers vous et n'accomplir aulcun inaulvais act contre votre auctorité à l'appetit de ses meschans. De mon cousté, monseigneur, je ne fauldray m'acquiter à donner le meilleur remède à moy possiblie et choses qui seront concernantes voz bien et auctorité, vous suppliant me mander et tousiours com­ mander voz bons plaisirs pour les accomplir de mon pouvoir, me recommandant très humblement à votre bonne grace, priant notre Seigneur vous donner, monseigneur, très bonne vie et longue. De Chambéry , le VII• décembre. Votre très humble et très obé ! ssant subgect et serviteur, [P. S. autog rafo] Le tout de se que dessus l'ay fait comme de moy mesmes. Challant. A. tergo : « à mon.seig n eur ». XIX (30) Chambéry , 8 dicemb re [1529]. Mire sulla temporalità dei vescovi di Losann a e Ginevra. Monseigneur, j 'ay receu une lettre de monseigneur le gouverneur de (de) Vaulx, le double de laquelle, ensemble ung pacquet ad­ dressant à vous, je vous envoye ; et, .à ce que peulx comprandre , si vous poulses ung peu les afferez , vous parviendres à voz ententes, aussi pourres avoir les temporalités que les évesques cfo Lausanne et Genève tyennent en voz pays, par le moyen que le procureur de monseigneur de Lausanne, que j 'ay envoyé par devers vous, vous dira. Sur le tout je vous supplie adviser et ne regarder à la cou­ stange, vheu que cest chose concernant voz bien et auctorité quant serez sheur que Ja chose vienne à votre désir. Uonseigneur, Pavilliart et Guilliet sont arrivéz icy, avec lesquelz. sont venuz l'advoyer de Fribourg et le nepveur du dict Pavilliart, <lemain nous commencerons à entrer en matière de l'affere de mon­ seigneur de la Barre contre Pavilliart, lequel et celluy de Guilliet j "expère de menner à bonne fin. J'ay i cy faict venir Bellegarde, mon maistre d'hostel de Vallanguin , affin qu'il s'ayclr. à vuyder l'affer du dict Guilliet, de ce qu'en ser ' a en avres brefvement adver­ t.issement. Vous suppliant taht en ce que aultre chosP me mander et tousi-ours commander voz bons plaisirs pour de mon pouvoir les

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=