Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
36 G. FORNASERI Q . uant au premier articles, dont monseigneur de Lullin est d'ad vys qu'on doije eslire cent c hevaulx légiers aux despans de gens d'esglise, c'est asseavoir Lausanne, Rommemostier le lac de .Tou , Payerne, Bomont [sic] et les aultres ecclesiasticques dfl Vaud, pour pouvoir plus aysement chastier les imitateurs de la secte lu t herienne, sur quoy nous a semblé, vheu que l'affere est de si gros. poys, d'avoir bon conseil et que maintenant ne se doibt point faire {•lection des cent chevaulx, car ce , s e ro y t seullement pour esmou vrir les voysins à quelque facherie et si petit norn bre ne seroyt pas bast.ant , pour faire si grosse résistence ; bon seroyt toutesfoys de mander faire grosses prohibitions et sui bonnes poynes de non tenir aultre loy que la notre accoustumée, sans faire mencion de Luther, s'entretanant le plus gracieusement que sera possible pour quelque temps, pendant lequel et faisant le voyage qu'avez entre prins (1 ) , vous avrez parlé au pape et à l'ernpereur et scavrez entiè rement leur voulenté , suyvant laquelle, à votre retour, vous pour rez faire assemblée de tous voz estatz tant deça, que dellà les montz , sellon l'advys desquelz vous pourrez plus sheu rementz don ner ordre en voz a ffaires et le · plustost de vous baster sera le meil leur pour votre bien et de voz subgectz. Monseigneur, touchant à l'affaire de Guillet , qui veult journies en marchés contre le chastellain de Nyon , messieurs de Lullin et Bellegarde vous en escripvent ainsi qu'il vous plaira veoir par leurs lettres. Sm quoy j e vous supplye en mander votre bon plaisir et pour vous a. dvertir de l'advis de messieurs de vot.re conseil de par deçà , il est tel qu'il seroyt bon de reprandre l'affaire, pour le vuyder en amytyé et députer à la diete vuydange gens traictables et aggréables aux parties, comme seroyent monseigneur de Loys seil et Bellegarde de Thonon , par le moyen desquelz la chose se pourroit reduyre à bon appointement , car mon aller de par dellà tant seullement pour cest affere n'est pas fo rt expédient pour aul tant que , si bien ilz besoingneront les susnommes que si icy estovs avec ce, monseigneur, que d'aller là pour l'affaire de monseigmmr de Lausanne, qn'il vous avoyt pleu me comm13ctre, il me semble qu'il n'est pas expédient , vheu qu'il n 'y a point de conveniement et à ce que pourrez veoir par la lettr� de monseigneiu de Bellegar de , il ny a encou res mil moyen d'enfoncer l'affere · et , a-ffin que sai rhez mieulx entendre la matière et cognoistre les personn aiges, des quelz il parle, il vous nomme le principal, mon seigneur de Lausan.ne, la robbe longue et le procureur et le commissaire et , vheu qu'il ne tienne nul arrest. à l'homme de la robbe longue , consideré au ssy le t rouble en quoy il est , me semble qu'il seroyt bon retarder mon allé là jusques à votre retour devers l'empereur, ponrce que lor (1) Il viaggio. a Bologna del febbraio-marzo •l530.
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