Le lettere di Renato di Challant governatore della Valle d'Aosta
42 G. FORNASERl [P. S . ] Monseigneur, Castellamont a receu une lettre du chastel lain de Galliard, par la quelle vous plaira veoir des nouvellez de sc�gneur ; aussi donner ordre pour ces pouvrez paysans, qui sont mo lestéz pour le bled, qu'ilz donnaient pendant que la garnison estoyt n Galliard. J'lonseigneur, dernièrement que j 'estoye en Allemaigne; Angelich Settimacher me parla de l'argent que luy debvez, qui &st l'ung des meilleurs serviteur que ayez au pays de par dellà, parquoy, monseigneur, seroyt bien requis que le contenteissiez, affin qu'il ont meilleure volunté de vous fere service. Monseigneur, j 'oblyay per le dernier pacquet vous fere scavoir com me Hanczelich Septemalzer se plaignoit de son argant, lequel nous avons heu assez affere d'appaiser, ancor avons prins avec luy troys sepmainnes de terme, pendant lesquelles l'advertirions de vo tre voulloir, lequel il vous plaira me mander. Car si dedans le dict terme il n'est accertaimes de votre intencion , il taschera si mettre hors des fiances, qu'il a faictes pour vous et veult estre contente de son principal. Parquoy il vous plaira y avoir advis. · [M]oy (5) acquerir des principaulx gens de pouvoir et service pour amis par dons et présentz , ou par manière de pensions ordinaires en tous le quantons du moins pour le temps qu'en avres besoing. Pour . finer d'eulx et venir au bout de nous affairez que le roy d'E spagne avoit résolu dependre 10 ou ] 2 milles escuz l'année aulx li gues. Pour le temps présent, pour s'en asseurer de la ligue de Bourgoigne et seurte de Milan , car le roy de France ne cesse de pratiquer avecques Bernois pour l'invasion de la diete Bourgoigne et nouvelle Ugue d'entre eulx pour la deffense commune des pais occupés. A la restitution de . nos pays tant longue tayt posse.déz , n'eu mesme ment que c'est leur principal source semblablement despouser les catholiques pour estre affectionés françois et leurs ordinaires pan sionaires, sans que l'on ait moien par semblables occasions les cor rompres de deniers, qui ne seront en tel cas mal emploies. A tergo : « . à monseign e u r ». (5) Rotto. XXXIII (26) [Chambéry , fine gennaio 1530]. Pensioni duca li in Svizzera. Monseigneur, je vous ay cadevant escript et plusieurs fois discou ru avecques votre altesse coment, pour bien besoingner en voz af ferez de par deçà , est principalement requis , recongnoissant la na-
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