Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

98 Abbé Joseph Trèves avec le bon ami Abbé Lale, vicaire à St-Christophe, tu n'as qu'à le prévenir par carte, et lui qui se rend si souvent, sur semaine, à Aoste pour la « Revue » se fera un plaisir de combiner - une fois préavisé - sa course avec ton entre­ vue. Peut-être même pour pouvoir t'assurer un colloque plus prolongé avec M. Frutaz serait-ce bien de le prévenir lui aussi par carte du jour et heure de ta visite. Certes, c'est de coeur que je souhaite que ton voyage historique ait tous les résultats désirés. Et Mr. Franco t'a-t-il récrit ? Y a-t-il quelque espoir de retrouver les documents Montjovetains à Coazze, laissés par les Faydites ? Si tu croyais de questionner Mr. Frutaz, sur ce Cope­ rius ancêtre de Montjovet ? Tu voudras certainement, cher Félicien, m'excuser l'er­ reur archi-involontaire dans laquelle, n'ayant plus exacte­ ment dans ma mémoire la date que tu m'avais donnée, j 'ai induit en erreur archinvolontairement (sic) encore, et à mon sincère regret, l'ami Lale lorsque à Brusson il me questionna sur la date approximative de l'ancienneté du Rû d'Arla. Cette note erronée de la « Revue » t'aura fait un peu souffrir. Et certes, dans un sens, tu as raison. Nous sommes tous et nous devons tous être pour la plus grande vérité et exactitude historique possible. J'espère vraiment que se présentera l'occasion de répa­ rer cette inexactitude dont il serait cependant grave d'en exa­ gérer la portée. Mon cher, as-tu déjà pu initier la reprise de tes travaux et recherches historiques ? Je sais bien - comme tu me l'as déjà déclaré toi-même - qu'il sera un peu difficile que tu découvres les données désirées touchant les 1 .ères années de fonctionnement de l'Ecole de St-Germain et de celle d'Emarèse - de 1 73 0 à 1 770 -. Mais enfin, ce n'est pas de l'impossible. Des recherches patientes reservent bien des surprises. Il est tout possible qu'il me faille 1 0 ans pour mener cela à bon port. Rien n'empêche entre-temps que je recueille

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