Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba
Lettres à M. Félicien Gamba 99 des notes sur d'autres points historiques émarésots qui ont aussi, je le reconnais volontiers, leur intérêt et leur impor tance. Je le vois. Ce n'est qu'en Janvier 1 920 que je pourrai m'enfoncer de nouveau tête baissée dans mon sujet des « E coles d'Emarèse » qui semble si simple à un oeil superficiel et que je trouve si difficile et si complexe, moi petit qui dé sirerais le traiter d'une manière ni trop incomplète ni trop imparfaite. Pour faire là-dessus un travail un petit peu passable, après Dieu, je compte sur le secours dévoué des amis. Après, s'il plaît à Dieu, j'aborderai la portion que je considère comme principale, de mon travail sur Emarèse: je veux dire : « La Paroisse d'Emarèse - 1 747-1 920 ». Tu me donneras ces ouvertures amicales sur mes pro jets historiques émarésots à venir, projets dont il ne faut parler qu'avec grande humilité car notre vie et notre santé sont entre les mains du Tout-Puissant. Et l'homme propose et Dieu dispose ! Je ne sais, mon cher, quand l'on se reverra. Ce qui est certain, c'est qu'il nous faut vraiment nous imposer le sacri fice et prendre la résolution de ne plus parler recherches historiques devant ton cher et vieil oncle. Je suis repenti déjà des peines involontaires que j e lui ai causées jusqu'ici à ce sujet. Nous tâcherons donc de nous y prendre mieux à l'a venir. Cher Félicien, plus vite tu pourras faire une réponse à mes lignes amicales et plus tu me feras plaisir. Tous mes saluts accompagnés de mes meilleurs souhaits pour 1 920, à toi premièrement puis à ton épouse, ma cou sine, puis à tes oncle et tante, bien aimés, mes chers com patriotes. Et que Dieu nous garde tous et toujours ! Bien à toi. J. Trèves, r.
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