Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba
1 1 0 Abbé Joseph Trèves je ne sais plus quelle Commune Piémontaise qui t'a semblé la plus complète jusqu'à ce jour. J'aimerais bien me la pro· curer. Reçois, mon cher, mes saluts bien affectueux ensemble avec toute votre colonie de compatriotes et réponds-moi au plus vite, je t'en prie, et au long. Ton compatriote aff.né J. Trèves, r. XLIV Promiod, 27 octobre 1924. Mon cher Félicien, Comme j 'ai été heureux de te revoir l'autre j our, pro videntiellement, mais hélas ! de si courts instants. Certes, je trouve belle, opportune, sensée pour ma modeste part, ton idée de renoncer à l'exploitation directe - si exténuante pour toi de soucis, de fatigues et de peines - de ta grande ferme pour venir te fixer à Turin, où, tout en ayant ton emploi lucratif, tu puisses satisfaire le mieux possible ta noble passion pour les recherches historiques valdôtaines surtout pour cette belle, intéressante, féconde, inédite « Histoire de Montjovet » qui fait, grâce à Dieu, comme le but de ta vie de studieux historique valdôtain. Même, si j ' osais, mon cher, je viendrais en ce jour te prier très vivement de réaliser au plus vite ton idée, déjà dès le printemps 1 925, ou tout au moins l'automne pro. chain. Car vraiment, tu le vois toi-même, cher Félicien, ta ferme demande vraiment trop de toi en ce moment. Elle absorbe les forces de ton esprit, exténue tes énergies phy-
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