Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 117 Aussi, m'ayant laissé libre de leur fixer un prix moi­ même, je me suis trouvé fort embarrassé. Je m'en remets à ton patriotisme éclairé. Tout cela pro­ vient de la Bibliothèque Frutaz achetée par l'Académie. De sorte que ce que tu verses va à cette pauvre Académie qui a toutes les peines à trouver le nécessaire pour publier ce prin­ temps son Bulletin après 1 1 à 1 2 ans de silence ! Si j 'étais vraiment riche, c'est un million que je vou­ drais lui donner pour lui bâtir un siège et palais digne d'elle avec Bibliothèque, Musée, etc. Mais, taisons-nous, gueux que je suis. Cher Félicien, j 'attends ta réponse pour ma règle au sujet de ton acceptation de Membre effectif de la V. A. à volta di corriere. Saluts cordiaux. Trèves, r. XLVIII Promiod, ce 18 Mai 1 925. Cher Félicien, J'ai eu le plaisir de t'envoyer d'Aoste un colis de livres valdôtains avec lettre d'accompagnement. Aurais-tu reçu le tout ? Le 30 avril, jour de mon départ d'Aoste et de ma ren­ trée à Promiod, j 'ai reçu à Aoste ton vaglia télégraphique de 50 francs, sans autre indication. Je l'ai remis au trésorier de la « Jeune Vallée d'Aoste » persuadé que c'était ta côte augmentée d'une offrande. Et tous nos vifs remerciements !

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