Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

Lettres à M. Félicien Gamba 1 35 je t'en supplie, toujours notre Oeuvre. Car dès ce j our que tu te prépares à y travailler et à l'aider et soutenir de ton mieux elle est aussi tienne et tâche vraiment j e t'en conjurei de la considérer dès ce j our comme telle à si juste titre. Notre Grande Histoire Valdôtaine est l'oeuvre de tous ses collaborateurs, lesquels représentent le Pays. N'est-il pas vrai, mon cher, que ce travail de grande difficulté et de longue haleine comme de longue portée, s'il plaît à Dieu, c'est pour le Pays que nous le faisons, c'est, pour ainsi dire, en son nom que nous l'entreprenons. Et si quelqu'un plus tard voulait m'en attribuer le mérite, il m'offenserait, me peinerait et m'humilierait. Car il commet­ trait une erreur et une injustice ! Après Dieu, l'auteur de tout bien, à Qui je recommande chaque jour notre grande « His­ toire Valdôtaine » à la Sainte Messe avec une confiance fer­ me (car pour moi elle est premièrement et avant tout un acte de foi e d'amour envers Dieu qu'Il récompensera au jour du Jugement) c'est avec Dieu premièrement et avant tout qui je vais prendre force et confiance, - je te dis ceci, une fois pour toutes ; après Dieu, dis-je, le mérite en revient aux ouvriers de la Grande Oeuvre, et j'ai ferme confiance que le Bon Dieu nous en fournira le nombre voulu et de différentes qualités comme il convient, et il viendra le jour où ces ouvriers seront une légion et moi ne me regarde­ rai toujours que comme un de ces ouvriers et un des plus simples certainement et un des plus imparfaits ! Voilà la vérité ! Et aimons la vérité avant tout ! C'est vrai que c'est ton petit compatriote émarésot qui s'est per­ mis de concevoir les grandes lignes ( les détails seront le fruit de la corporation entière et coopératrice des ouvriers de la Grande Oeuvre) de l'ouvrage et de le proposer avec confian­ ce au 1er Groupe de Rédacteurs et à ses premiers amis. Gho­ se pardonnable et inévitable. Car il faut bien qu'il y ait tou­ jours quelqu'un pour cela. Mais à peine les fondements de l' H.re V.ne seront so-

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