Lettres de l'Abbé Joseph Trèves à Félicien Gamba

14 Abbé Joseph Trèves I Promiod, 1 7 mars 1 9 14 Mon cher Félicien. Je suis réellement heureux de te voir prendre goût à l'Histoire du Pays, tout spécialement à l'Histoire de nos chères Paroisses natales : Montjovet, Emarèse, etc. A ton âge, j ' aime croire que ce n'est pas là un goût passager, mais une chose sérieuse et réfléchie. Dans ce cas là, laisse, mon cher, que je vienne en ce moment t'en féliciter vivement et te promettre en compa­ triote et en frère de faire mon petit poss1ble pour que tu te perfectionnes toujours davantage dans ce genre d'instruc­ tion et d'étude qui est des plus belles et des plus nobles qu'on puisse trouver. Je dois t'avouer, Félicien, que pour ma part en ce mo­ ment, je suis comme novice en cette matière, mais j 'ai le vif désir d'essayer de l'approfondir un peu à la fois, le mieux possible; avec le temps, la patience et la persévérance, Dieu aidant, quelque chose nous ferons bien, j 'en ai le ferme espoir. Et je compte sur ta collaboration dévouée et précieuse pour l'Histoire d'Emarèse. J'ai déjà demandé à Aoste, pour toi, à M. le Chanoine Frutaz, le « Nobiliaire » (manuscrit) de De Tillier. Pour le moment il ne peut s'en dessaisir. Nous reviendrons à la char­ ge plus tard. Ton dévoué J. Trèves.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=